Au Centre d’imagerie médicale de Bertoua, nous avons deux avantages : nos prix sont imbattables et il n’y pas une grande affluence comme à Yaoundé ou à Douala. Il faut donc faire connaître cela aux Camerounais. Car je me suis rendu compte que même à Bertoua, les gens ne savent pas suffisamment que nous avons des appareils de pointe et ce que nous faisons. Nous allons donc vendre l’image de notre imagerie médicale. Il y a une prise en charge des indigents à l’hôpital régional de Bertoua. A l’Est, une grande partie de la population a un pouvoir d’achat très bas. Il faut donc faire un équilibre entre l’offre des soins de qualité et les rentrées financières de l’hôpital. Aujourd’hui, une réflexion est engagée avec le délégué du gouvernement, président du comité de gestion de l’hôpital régional de Bertoua, pour qu’il y ait une certaine compensation pour permettre à l’hôpital de se réapprovisionner en consommables et en matériel de fonctionnement, car nous pratiquons le recouvrement des coûts. Naturellement, nous allons essayer, autant que faire se peut, d’utiliser de manière judicieuse les ressources que l’Etat a mises à notre disposition.