Cryptomonnaies en Afrique : Ecobank, AGF et Afreximbank ne sont pas opposés, mais restent « très » prudents

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11 Juin 2021 | News | 0 commentaires

[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies suscitent des réserves parmi des experts de la finance africaine. Le sujet a été évoqué lors de la conférence économique sur la Zone de libre-échange continentale africaine, Zlécaf, qui s’est tenue virtuellement depuis le Cameroun, du 27 au 28 mai 2021. Une conférence  organisée  par FIP Conférences ( la Fondation Inter Progress Conférences) avec le soutien d’ AFREXIMBANK..

Le thème de la séquence IV(sur les cinq prévues) de cette conférence portait sur les « Financements au service du commerce interafricain ». Ce qui a permis aux représentants des trois institutions financières que sont Ecobank, AGF et Afreximbank  d’exprimer leur point de vue sur les mécanismes de financement de l’intégration africaine. Mais également, sur la question du rôle des cryptomonnaies évoquée par un internaute. Trois réponses ont été formulées. Toutes abondant presque dans le même sens.

Parlant des cryptomonnaies, Gwendoline Abunaw, ADG d’Ecobank, affirme : «Je pense que l’inclusion financière ouvre notre système financier. Nous allons voir des choses dans les crypto-monnaies. Je n’y suis pas opposé, mais je pense que nous devons l’examiner de très près du point de vue de la réglementation.  Deuxièmement, il doit y avoir une éducation claire sur les cryptomonnaies… Il faut que le public sache comment suivre ou  sache comment prendre part aux cryptomonnaies. Je suis ouverte, car j’aime l’innovation, mais je pense que nous n’avons pas encore mis en place les  différentes  structures dont nous avons besoin pour nous garantir le confort nécessaire en vue de l’adoption des cryptomonnaies».

Daniel Nnomo Nti, chargé d’affaires AGF, pense qu’ il faut avoir l’esprit ouvert. « Mais, on est en face d’un phénomène dont on ne maitrise pas les implications… », prévient-il. Et de poursuivre : « Je crois avoir entendu plusieurs dirigeants de Banques centrales dire que la cryptomonnaie n’était pas une monnaie. Je suis ouvert d’esprit. Je regarde. Mais, de là à recommander cette crypytomonnaie, il y a un grand pas à franchir », a-t-il avoué, déconseillant la recommandation des cryptomonnaies.

Pour sa part, Intong Eric Monchu, Senior manager and Head Sovereigns Financial Institutions chez Afreximbank, pense qu’il y a encore des efforts à faire par l’ensemble des Etats africains en vue de l’adoption d’une monnaie commune. « L’information est la clé. Quand vous avez les Data, vous pouvez désormais baser votre décision sur une monnaie propre au continent africain ».

Au Cameroun, l’on reste sceptique et même hostile quant à l’adoption des cryptomonnaies. En novembre 2020, le ministère des Finances avait mis en demeure contre une vingtaine d’opérateurs offrant des services de cryptomonnaie. Louis- Paul Motaze exigeait aux prestataires

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