Aristide Ngouni : mort en aidant

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9 Fév 2011 | ACTUALITÉS, News | 1 commentaire

Élève en classe de première au Lycée bilingue de Mbalmayo, il a été écrasé par le mur du stade de football qui a cédé au violent orage.

Il était jeune, sportif, intelligent et aimable. Il rêvait de devenir un haut cadre de l’administration camerounaise. Mais son rêve, le rêve d’Aristide Ngouni, âgé de 21 ans seulement, s’est arrêté dimanche dernier,  06 février 2011, sous le pied d’un mur à cent mètres de son domicile. Un mur vieillissant du stade de football de Mbalmayo qui a croulé sous l’effet du vent violent ayant ravagé plusieurs maisons et édifices publics de la ville de Mbalmayo dans le département du Nyong et So’o. 

Ce dimanche là, le petit marché de New Town, situé derrière le stade de football, est en pleine effervescence. C’est un marché périodique qui grouille de monde chaque dimanche. A 11h, tout change avec l’orage soudain qui s’invite. Les marchands venus des villages environnants s’affolent. Ceux qui longent le mur du stade ont juste le temps de couvrir leurs marchandises avant de s’enfuir à la recherche d’un abri. Un vendeur pressé ne couvre pas bien la bâche sur sa marchandise. Aristide passe par là alors que le vent terrifie tout le monde. « Quand il passait, la bâche s’est envolée et il s’est empressé de remettre la bâche. C’est ainsi que le mur est tombé sur lui. Il est mort sur le champ. Car les parpaings l’ont écrasé », raconte Eliane Mewali qui a vécu la scène. En fait, celle-ci habite non loin du mur qui s’est écroulé.

Ce que confirme Julien Mvondo, lui aussi voisin qui indique qu’Aristide est tombé à plat ventre et s’est cassé le cou. « Quand on enlevait les parpaings sur lui, il saignait du nez », indique-t-il. Après l’orage, les populations entourent le mur de la mort. Parmi elles, la sœur d’Aristide, Germaine Ngouni qui ne sait pas encore que c’est son frère qu’on a transporté à l’hôpital. Après les commentaires, elle rentre chez elle. Lasse d’attendre son frère, elle l’appelle et c’est une autre personne qui lui répond en disant que celui qu’elle appelle a été tué par un mur écroulé. Elle s’écroule et c »est la consternation dans la famille.

Au premier trimestre de l’année en cours, Aristide avait obtenu une moyenne de 12/20. Il affectionnait le basketball et était calme et très sociable indique son camarade de classe Guy Ferry Anicet Ntone. Sa famille est inconsolable.
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1 Commentaires

1 Commentaire

  1. Anonyme

    Bonjour, je suis tombé sur votre blog par le hasard, J'aime bien la qualité de vos articles. Je suis expatrié en Europe et j'essaie toujours de m'informer des nouvelles du Cameroun. Chaque fois que je vois un jeune Africain qui meurt dans des situations tragiques, cela m'affecte quand même car j'y ai laissé des amis au pays et j'ai toujours peur que ce soit l'un deux. Sincère condoléances à la famille. Paix à son âme.

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