Yaoundé : une décortiqueuse d’arachides en bois

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15 Mar 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Salomon Tondje Bayang a exposé sa trouvaille à l’Ecole nationale supérieure polytechnique à l’occasion de la semaine du Commonwealth.

Cette année, la semaine du Commonwealth s’est célébrée sous le thème « Science, technologie et société ». Le ministère des Relations extérieures a organisé, du 11 au 13 mars 2010, une exposition de quelques découvertes technologiques et agricoles du Cameroun à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Ce 11 mars 2010, de nombreux curieux se sont arrêtés devant la décortiqueuse d’arachides entièrement conçue en bois par Salomon Tondje Bayang.

La machine exposée fonctionne manuellement. Baptisée Tobasa, elle peut aussi être motorisée, affirme l’inventeur. A l’aide d’une manivelle facile à tourner, les gousses d’arachides déversées à l’intérieur de l’appareil sont broyées. Les graines traversent un tamis et se jettent dans un autre sac, alors que le ventilateur incorporé dans la machine projette les coques écrasées dans un sac situé hors de l’appareil. Quelques coques d’arachides se retrouvent malheureusement dans les graines tamisées. « On peut facilement les enlever à la main ou à partir d’une ventilation manuelle », affirme Salomon Tondje Bayang. Selon le concepteur de la machine, seul 1% des graines d’un sac sont cassées lors du broyage des gousses d’arachides. A l’intérieur de l’appareil, une poulie reliée à la manivelle actionne le ventilateur en même temps qu’elle casse les coques. D’après son concepteur basé à Eséka, Tobasa, peut décortiquer un sac d’arachides en 20 minutes seulement.

Quel cadeau pour ma femme ? C’est en répondant à cette question que Salomon Tondje Bayang, artisan spécialisé dans la transformation du bois, a eu l’idée de fabriquer une machine à décortiquer les arachides. En effet, sa femme, diplômée de l’Enieg, est vendeuse d’arachides. Elle n’a pas pu obtenir un travail après sa formation. Elle éprouvait beaucoup de difficultés à décortiquer les arachides qu’elle vendait. Il a donc décidé de concevoir cette décortiqueuse. Deux ans plus tard, Tobasa est né. Ceci après un spécimen qui ne lui a pas donné satisfaction. Sa femme a eu son cadeau et aujourd’hui, il peut fabriquer cette machine sous commande contre une somme de 400 000 francs Cfa. Halalla, étudiant émerveillé par cette machine, affirme que l’Etat devrait soutenir ce genre d’initiatives. « On dit que nous sommes consommateurs des machines qui viennent de l’Occident. Voici le made in Cameroon. Soutenez-le », plaide-t-il.

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