Qui sont les voleurs ?

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16 Fév 2011 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Les explications du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) sur les vols des documents.
La procédure pour entrer dans l’immeuble abritant les services du Minfopra n’est pas aisée. Premièrement, si vous êtes fonctionnaire, il faut être là le matin, remplir une fiche et revenir à 13h, heure à laquelle l’on permet aux fonctionnaires d’accéder dans l’enceinte du bâtiment pour des tâches précises. Deuxièmement, si vous êtes un simple usager qui souhaite obtenir une information après avoir visité le site web en vain, cela devient plus compliqué. Car  il faut absolument avoir le contact de la personne que vous voulez rencontrer. Même si vous ne la connaissez pas. Au cas contraire, il faut écrire une lettre et attendre des jours pour avoir une réponse. Car le vigile et le policier à l’entrée vous disent qu’il faut que celui que vous venez chercher les appelle à la guérite. « Dites à la personne que vous venez voir de nous appeler », lancent-ils. 
Ces gardiens sont incapables d’appeler la personne sollicitée pour prendre un rendez-vous. Non. Pis encore, il n’y a pas de demande d’audience. « Il faut écrire une lettre à la personne que vous voulez rencontrer », répètent-ils sèchement. 
Comment comprendre que malgré toutes ces restrictions, que de nombreuses personnes trouvent d’ailleurs contre-productives, on continue à voler des dossiers au Minfopra ? Ce qui fait dire par certains que le voleur ou les voleurs ne sont pas loin. Même les dossiers des retraités sont volés, rapporte –t-on à la cellule de communication du Minfopra. Pour les responsables de la communication, les voleurs viennent de l’extérieur, car aucun fonctionnaire n’a intérêt à soutirer des pièces dans un dossier, arguent-ils. Ce qui ne convainc pas certains plaignants qui croient dur comme fer que l’épine est dans la chaussure.
Une évaluation du nombre des dossiers volés n’a pas encore été faite, d’après les responsables de la cellule de la communication. « C’est en traitant les dossiers que l’on peut constater qu’il y a des pièces qui manquent. Dès lors, on met directement le dossier de côté, car il y en a plusieurs. C’est à cet instant qu’on peut publier un communiqué pour faire appel aux intéressés », dit-on. 
D’après les responsables du Minfopra, une stratégie pour traquer les voleurs est mise en place, mais elle pourrait se heurter à la mauvaise foi de certains adeptes de l’inertie qui font souffrir les usagers. Quand le ministre Emmanuel Bonde, lui-même, déclare : « J’ai observé une recrudescence chez certains personnels des actes déviants, notamment la rétention des dossiers, l’arnaque, bref des actes contraires à l’éthique professionnelle et qui ne sont pas de nature à contribuer au rayonnement de l’image de marque de notre département ministériel », il faut comprendre la profondeur du mal. C’était le 28 janvier 2011 dans son message de présentation des vœux à ses collaborateurs.
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