Le montant a été révélé hier à Yaoundé à l’occasion des journées économiques de la Cémac
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C’est le programme qui tient à cœur les Chefs d’Etat de la Cémac engagés sur le chemin de l’intégration. Le Programme économique régional (Per). Il a été adopté lors de la dernière conférence des chefs d’Etats de la Cémac à Bangui en janvier 2010. A Bangui, les présidents de la sous région se sont félicités de la clarté, la précision et la cohérence de ce programme. Un programme qui vise à faire de la zone Cémac à l’horizon 2025 un espace économique intégré et émergent où règnent sécurité, solidarité et bonne gouvernance. De l’avis du commissaire en charge des politiques économiques, monétaires et financières de la Cémac, Hassan Adoum Bakhit, cela passera par une mutation profonde reposant sur l’exportation des matières premières brutes de la région. Ainsi, explique-t-il, il y aura un pôle le développement de l’énergie, un autre de l’agro-industrie, celui de l’économie forestière, celui de l’élevage et la de pêche et enfin un pôle des mines et la métallurgie. Ce mécanisme permettra de réaliser les grands projets en Afrique centrale. Pour cela, il faut des financements.
Au cours du sommet de Bangui, les chefs d’Etat ont recommandé que des études approfondies sur les mécanismes de financement de ce programme. Un programme qui va nécessiter, selon Hassan Adoum Bakhit, la bagatelle somme de 20 000 milliards de francs Cfa.
Pour Antoine Nkodia, directeur des études à la Béac, « le Per sera une source supplémentaire de croissance pour chaque pays. Car avec le Per, il y aura des surcroits de croissance dans les pays de la Cémac ».
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