Présidentielles 2011 : «Osons ensemble !», l’appel de Duval Lebel EBALE

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22 Fév 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Le Cameroun vient d’entrer de pleins pieds dans sa
cinquantième année d’indépendance. 50 ans, c’est un âge de raison pour
nous les africains qui pensons qu’à cet âge là, tout être humain a
atteint sa maturité. Pourtant, 50 ans après avoir reçu des puissances
colonisatrices la liberté de se prendre en main, notre pays a traversé
cinq décennies sans que cela ne se reflète dans son vécu
socio-politique. Le bilan de 50 ans d’indépendance n’est pas glorieux.

Sur le plan économique, notre pays évolue au rythme de
nombreux slogans qui prônent à chaque fois des « pseudos » relances
économiques. A la veille de chaque échéance électorale, nos hommes
politiques abreuvent le peuple de promesse qui, au fil des temps ont
fini par ne plus convaincre qui que ce soit.

Sur le plan social, tous les indices relevant du quotidien de
nos populations sont en deçà des attentes légitimement liées à notre
potentiel naturel riche. La flambée des prix de nos produits de
première nécessité ne reflétant pas le pouvoir d’achat très
insuffisant, nous sommes en droit de penser qu’il n y a pas lieu de se
réjouir. En février 2008, les rues ont été envahies par le courroux
des populations qui, las d’attendre leur situation évoluer vers un
minimum ont préféré s’exprimer bruyamment. Le taux de chômage quant à
lui est sans cesse croissant, alors qu’on attend des pouvoirs publics
de profondes réflexion permettant des lueurs d’espoir. Bien d’autres
faits sociaux peuvent être relevés mais, mon souci n’est pas de
noircir l’image de mon pays mais de l’améliorer plutôt.

Sur le plan politique, la marche du Cameroun est faite à la
fois de précipitations et de lenteurs. Cela semble visible dans un
certain nombre de faits qui ne manquent pas de nous inquiéter
franchement. A titre d’exemple, le SENAT, le Conseil constitutionnel,
ELECAM sont le résultat des slogans politiques maladroitement importés
et malheureusement inadaptés à notre contexte actuel. Pays pauvre très
endetté, le Cameroun a-t-il besoin de s’encombrer de nouvelles sources
d’enrichissement illicite ?

Parmi les politiques détournées de leur orientation
originelle, je citerai l’équilibre régional qui, sans avoir atteint
ses objectifs qui étaient de permettre l’éclosion équilibrée de tous
les pôles de notre triangle national, a donné lieu plutôt à l’éclosion
d’une élite individualiste et grossièrement attachée à son
enrichissement égoïste. Tout ceci au détriment du bas peuple. Ce qui a
favorisé une distance sociale énorme entre les nantis et les « laissés
pour compte ». j’ose croire qu’un équilibre social basé sur des
valeurs telles que, la compétence, le mérite et l’efficacité dans
l’action pourrait donner de meilleurs résultats en terme de qualité
des individus, et par conséquent en terme de développement de notre
pays en général. Ainsi, donnerons-t-on à tous les camerounais, quelque
soit leur origine d’aspirer aux plus hautes fonctions de l’Etat parmi
lesquelles : la
Présidence de la République, le Premier Ministère et l’Assemblée
Nationale qui semblent acquises, confisquées et prédestinées aux
seules régions du grand Centre, du grand Nord et de la partie
anglophone du Cameroun. D’où la mise en cause de l’Unité Nationale qui
nous est si chère.

Chers concitoyens, la classe politique Camerounaise devient
de plus en plus vieillissante. Il est impératif de lui donner un
souffle nouveau. Notre administration publique, aussi importante
soit-elle ne subit malheureusement pas de renouvellement constant.
Pourtant les responsabilités qui s’imposent aujourd’hui devraient
puiser dans la force et l’énergie nouvelle.

La lutte contre la corruption et le détournement des fonds
publics, au lieu de servir l’intérêt du peuple, est devenue une
opération de propagande politique, bien orchestrée, animée dans le
seul souci de continuer à faire rêver le peuple d’un avenir virtuel,
mais concrètement incertain sinon inexistant. Dans cette logique, des
arrestations spectaculaires, fortement médiatisées sont planifiées au
risque de voir l’image de notre pays prendre un sacré coup auprès des
partenaires extérieurs. Sinon, comment viendraient-ils investir dans
un pays où des hommes de confiance d’hier sont aujourd’hui brandis
comme de vulgaires voleurs à col blanc. Un pays où l’inertie est
ouvertement reconnue. Nous pensons, qu’il est temps de mettre un terme
à ce désastre et de repenser profondément la lutte contre ces fléaux
qui minent sérieusement notre société.

Loin de moi l’idée de remettre en cause la culpabilité de
ceux qui sont aujourd’hui accusés de piller les caisses de l’Etat.
Seulement, je crains qu’il n’y ait suffisamment de prisons pour nous
accueillir tous car, tous sommes responsables au même degré. Ceux qui
gèrent maladroitement depuis 50 ans et ceux qui depuis le même nombre
d’années applaudissent, observent et gardent le silence ; un silence
qui à la longue nous rend tous complices de ce pillage exagéré. Nous
avons donc le devoir et l’obligation de dire NON.

Conscient de ce que « changer c’est agir », j’ai décidé
depuis l’année 2007 d’agir avec fermeté pour le changement. Et l’autre
étape importante de cette action qui est celle qui vous interpelle en
tant qu’acteurs principaux de la vie socio-politique de notre pays. Ce
sont les présidentielles 2011 pour lesquelles, je me porte CANDIDAT au
nom de toutes vos souffrances, de tous vos espoirs, que je vis et que
je ressens du plus profond de moi et ce mieux que ceux qui font
semblant de vous connaître mais qui au fond et en réalité ignorent
tout de vous : la marche sous le soleil, sous la pluie, la faim …

Je voudrais donc vous faire savoir qu’en 2011 quelqu’un comme
vous parlera pour vous et défendra véritablement votre cause.

Certains me trouveront audacieux voir même prétentieux quand
ça ne sera pas de la folie, mais retenez surtout que c’est pour des
gens comme vous et moi que ces mots sont nés et existent. Ces mots qui
ont caractérisés nos pères fondateurs et qui les ont identifiés, ces
mots qui ont marqués toute leur existence, qui ont disparus de notre
quotidien en tant que patriotes et citoyens engagés, ces mots qui
aujourd’hui nous permettent de célébrer 50 années d’indépendance pour
notre pays. L’audace, la prétention et la folie peuvent donc refaire
surface un demi siècle après pour une nouvelle lutte cette fois non
pour l’indépendance du pays, mais pour celle de tout un peuple : la
peuple camerounais.

Peuple camerounais, en 50 années, tu es devenu un peuple
mature et l’heure est venue pour toi de faire valoir ta maturité. Il
suffit pour cela de croire et d’oser.

Je compte sur vous, vous pouvez compter sur moi.

OSONS DONC ENSEMBLE.

DUVAL LEBEL EBALE
Journaliste, Patriote Engagé

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