[DIGITAL Business Africa] – Les internautes Camerounais échangent des données sur les plateformes numériques. Internet reste donc relativement stable. Les autorités n’ont pas coupé le réseau sur toute l’étendue du territoire comme le prévoyaient certaines langues. Mais quelques désagréments sont observés par moment.
Murielle Nomo, opératrice de saisie CAMCIS dans une entreprise basée à Yaoundé, raconte son calvaire depuis quelques jours :
« Nous avons plusieurs dossiers en suspens à cause de la mauvaise connexion. La procédure de dédouanement ne suit pas son cours. La déclaration en douane est un document indispensable dans la procédure de dédouanement. Cela dit nous nous retrouvons à passer dés journées à ne rien faire pourtant nous avons plusieurs dossiers sur la table.
Et d’ajouter :
« Et quand même la connexion devient un peu stable, on fait face à une accumulation de dossiers donc à un travail sans relâche jusqu’à des heures tardives. Nous avons aussi la pression qui nous vient de plusieurs clients en même temps », s’indigne-t-elle.
L’opérateur de téléphonie MTN Cameroon à travers des SMS envoyés à ses abonnés, de son côté donne le causes de ce désagrément.
Malgré ces interruptions, les différentes plateformes des administrations continuent d’être animées ; les internautes échangent des données. Les autorités ont donc déjoué les pronostics.
Des acteurs de la société, des lanceurs d’alerte, des ONG et des hommes de médias prédisaient une violation de la liberté d’expression. « Bitchat », une application mobile visant à connecter les utilisateurs sans internet a été promue dans les plateformes numériques. Il s’agit d’une application de messagerie hors ligne appelée Bitchat, basée sur la technologie Bluetooth Mesh.
L’application aurait été expérimenté au Népal lors de la fronde qui a conduit à la démission le 9 septembre 2025 du Premier ministre, Khadga Prasad Oli, 73 ans,
La colère populaire a été déclenchée par la décision du gouvernement de bloquer, le 4 septembre 2025 , pas moins de 26 plateformes et réseaux sociaux, dont WhatsApp, Facebook, Instagram, Snapchat, YouTube, LinkedIn, X, Reddit et Signal. Les autorités souhaitent lutter contre les discours de haine ainsi que des fausses nouvelles en ligne.
Par Jean Materne Zambo
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