Présidentielle 2025 au Cameroun : Paul Atanga Nji promet une traque des discours séditieux sur les réseaux sociaux et dans les médias [Vidéo] 

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27 Juil 2025 | News | 0 commentaires

[DIGITAL Business Africa] – À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 15 octobre 2025, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, durcit le ton face aux dérives communicationnelles observées dans l’espace public numérique. Lors d’une conférence de presse conjointe tenue à Yaoundé ce 16 juillet 2025 avec le président du Conseil national de la Communication (CNC), Joseph Chebonkeng Kalabubsu, le MINAT a clairement averti : les discours de haine, les fake news et les appels à l’insurrection ne seront plus tolérés.

« Nous allons traquer les messages séditieux dans les médias et dans les réseaux sociaux. Chacun sera comptable de ce qu’il aura dit, diffusé ou partagé », a affirmé Paul Atanga Nji, annonçant la mise en place d’un mécanisme de surveillance numérique renforcé.

Réseaux sociaux sous haute vigilance

Face à la montée des contenus viraux à caractère mensonger ou incitatif sur les plateformes sociales, le gouvernement entend adopter une stratégie proactive de cybersurveillance. Le ministre évoque notamment les mesures prises en 2018, où près de 500 jeunes internautes avaient été interpellés pour propagation de fausses informations :

« En 2018, j’ai fait interpeller environ 500 personnes. Des jeunes de 16 à 19 ans très actifs dans les réseaux sociaux. Cette fois-ci, on ne va plus comprendre la chanson que les enfants sont manipulés », a-t-il averti.

Le message est clair : les mineurs ne bénéficieront plus de circonstances atténuantes en cas de récidive.

Médias traditionnels également dans le viseur

Paul Atanga Nji ne s’est pas limité aux réseaux sociaux. Il a également interpellé les journalistes, animateurs de talk-shows et directeurs de rédaction. Ces derniers sont désormais appelés à faire preuve de vigilance dans la sélection de leurs invités et dans le traitement de l’information :

« Les journalistes qui invitent les gens sur les plateaux doivent leur dire que quand la ligne rouge est franchie, nous allons prendre et les invités et les journalistes. C’est une période cruciale pour notre pays », a-t-il insisté.

Une posture controversée mais assumée

Pour les autorités camerounaises, cette posture vise à préserver la paix sociale et à renforcer la crédibilité du processus électoral dans un contexte sensible. Toutefois, certaines voix pourraient y voir une forme de restriction à la liberté d’expression, notamment dans l’espace numérique déjà scruté de près.

Cette déclaration musclée du MINAT sonne comme un rappel à l’ordre à l’endroit des créateurs de contenus, influenceurs, journalistes et internautes, alors que la campagne électorale s’annonce intense sur les réseaux sociaux.

Par Digital Business Africa

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