Les organismes internationaux sont unanimes sur la question : l’Afrique est le seul continent qui va connaître en 2011 un taux de croissance économique important, alors que les autres continents sont en chute du fait de la crise financière de 2009. Les prévisions du Fonds monétaire international vont même au-delà des estimations de la Banque africaine de développement. Alors que la Bad pense à 5,2%, le Fmi table sur 5,5%. Dans son rapport économique sur l’Afrique 2011, la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique prévoit une tendance toujours favorable, avec un taux de croissance du PIB passant de 4,7% en 2010 à 5% en 2011.
Plus encore, tous les pays occidentaux et même asiatiques se bousculent sur le continent africain pour avoir l’exclusivité de l’exploitation de ses diverses richesses tant minières qu’agricoles.
Paradoxalement, malgré ces richesses, la voix de l’Afrique ne compte pas assez sur la scène internationale. L’Union africaine a dit non à l’intervention militaire en Libye et en Côte d’Ivoire ; la communauté internationale l’ignore. Certains pays africains, membres du Conseil de sécurité de l’Onu, ont même été obligés à voter Oui pour une intervention militaire en Libye, selon Jean Ping, le président de la commission de l’Ua.
Pourquoi la voix de l’Afrique ne compte-t-elle pas vraiment, alors qu’elle est dotée d’énormes richesses ? Et pourtant qui dit richesse, dit pouvoir. Certains experts pensent que les pays occidentaux redoutent l’éveil ou le réveil de l’Afrique et œuvrent en conséquence afin que l’Afrique avance en rang dispersé. Nous avons approché des universitaires camerounais experts en la matière. Ils donnent leurs avis sur la question et disent comment, dans un monde globalisé, on peut avoir une Afrique plus forte, plus unie et plus respectée.
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