
La seizième session ordinaire du sommet de l’Union africaine s’est ouverte hier, 30 janvier 2010, à Addis-Abeba, en Ethiopie sous le thème : « Valeurs partagées en Afrique : pour une plus grande unité et intégration ». Ce sommet qui s’achève ce jour se tient dans un environnement de tensions politiques dans plusieurs pays africains tels que la Côte d’Ivoire, l’Egypte ou la Tunisie. Des dossiers sur lesquels les chefs d’Etat pourront s’exprimer. Comme à l’accoutumée, le président de la République, Paul Biya, a brillé par son absence. Hier, lorsque le président en exercice de l’Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, déclarait ouverte la 16e session ordinaire de l’assemblée de l’Union africaine devant un parterre d’une trentaine de chefs d’Etat, le président camerounais était absent.
Ce n’est pas la première fois que Paul Biya boude le sommet de l’Ua. Il l’a fait plusieurs fois et son absence la plus remarquable dans les regroupements africains a été observée en 1997, alors qu’il était le président en exercice de l’Oua. Paul Biya avait alors envoyé Peter Mafany Musonge le représenter au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Oua à Hararé, dans la capitale du Zimbabwé. Cette fois-ci, l’on ne sait pas qui va représenter le chef de l’Etat à ce sommet. Aucun communiqué n’a été publié à cet effet et le site web de la présidence de la République est muet sur le sujet. La dernière participation de Paul Biya à un sommet de chef d’Etat de l’organisation panafricaine était en 1996 à …Yaoundé.
Côte d’Ivoire
Le Cameroun sera absent quand il faudra trouver la solution de l’Afrique à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Un sujet qui est sur la table des chefs d’Etat africains. Déjà, d’après les discussions des experts africains, l’Ua va mettre en place un panel de cinq chefs d’Etat représentant les différentes régions du continent, panel chargé de présenter d’ici un mois des décisions « contraignantes » afin de clarifier l’imbroglio né du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre 2010.
Il s’agira d' »amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir » dans le pays « par la négociation », a déclaré samedi à l’Apf le président de la Commission de l’Ua, Jean Ping, ajoutant que son organisation considérait toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin qui l’a opposé au président sortant, Laurent Gbagbo.
Le dossier du Sud-Soudan, probable nouvel Etat africain, sera également sur la table. Le président soudanais Omar el-Béchir et le premier vice-président Salva Kiir, chef du Sud-Soudan, sont présents à Addis Abeba. L’Ua va également se choisir un nouveau président pour un an. Sauf coup de théâtre, ce sera le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Ekiiiéééé a mon frérot Djoyum, tu voulais que Popol aille chercher quoi au sommet de l’Union africaine s’est ouvert dernièrement à Addis-Abeba et où on a perlé de tout et de rien si ce n’est de la Cote d’ivoire ? ensuite, c’était du vaudou. Rien à se mettre sous la dent comme biscuit sucré et pimenté.