L’ambassadeur du Cameroun à Tokyo indique toutefois que le bâtiment de la chancellerie a enregistré des secousses au cours séisme de vendredi.
La catastrophe qui a frappé le Japon vendredi dernier intéresse les Camerounais. D’abord du fait de son côté spectaculaire et de l’émotion qu’ont pu causer les milliers de morts déjà enregistrés. Le nombre de victimes du violent séisme, suivi du tsunami ne cesse en effet de croître. Il pourrait ainsi y avoir déjà plus de 10.000 morts dans la seule région de Miyagi, selon le chef de la police, interrogé dimanche dernier par la chaîne de télévision NHK. Avant cette dernière annonce, les derniers chiffres évoqués par l’agence de presse Kyodo faisaient état de 1800 morts et disparus.
Pour le moment, l’on ne sait pas encore si des Camerounais ont péri dans ce tremblement de terre d’une magnitude de 9 à l’échelle de Richter. Interrogé par nos confrères de la Crtv-radio, l’ambassadeur du Cameroun à Tokyo, Pierre Ndzengue, affirme qu’il na pas enregistré de morts camerounais à Tokyo. Toutefois, affirme-t-il, tous les Camerounais présents au Japon ne sont pas enregistrés à l’ambassade. Les infrastructures sont néanmoins endommagées. La chancellerie, par exemple, a enregistré de nombreuses secousses et Pierre Ndzengue affirme que des experts vont bientôt consulter les fondations de la chancellerie pour voir si elles peuvent encore résister à un autre séisme.
L’autre intérêt des Camerounais par rapport à la catastrophe au Japon est une inquiétude : celle de la possibilité de répercussions du séisme et du tsunami sur le Cameroun. Surtout à la suite de l’explosion d’un réacteur nucléaire. En fait, après le séisme et le tsunami, le Japon craint un accident nucléaire majeur. Deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima 1 sont en surchauffe. Un troisième est en passe de l’être.
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