Essimi Menye, ministre camerounais des Finances
« Une nouvelle vision de l’Afrique à l’économie mondiale »
Si notre continent veut réaliser son destin, des ressources conséquentes doivent êtres mobilisées pour son développement. L’Afrique ne peut se permettre de continuer à attendre tout de l’extérieur. Au moment où l’aide internationale tend à diminuer, il apparait donc nécessaire pour nos Etats de réfléchir sur cette importante question (sources alternatives de financement de l’Ua, ndlr), compte tenu des défis qui nous interpellent. (…) S’agissant particulièrement du Fma, je suis convaincu qu’il apportera une nouvelle vision de l’Afrique à l’économie mondiale et renforcera l’intégration économique et financière de notre continent.
Hani Kadri Dimin, ministre égyptien des Finances
« Des Etats membres de l’Ua font face à des problèmes »

L’Union africaine a besoin d’une source durable et stable de ressources financières. Les principales sources de financement de l’Ua ce sont les contributions des Etats membres. Il ya les Etats membres de l’Ua qui font face à des problèmes économiques. Et nous sommes entrain de rechercher les moyens qui pourront les aider à et qui pourront être des catalyseurs pour eux afin qu’ils mobilisent les ressources financières qui pourront leur permettre de remplir leur obligations vis-à-vis de l’Ua sans interruption. Un autre moyen pour atteindre l’intégration c’est le Fma. Cela va augmenter la surveillance et l’harmonisation des politiques macro-économiques du continent. Et nous avons besoin de réfléchir véritablement sur son mandat spécifique.
Martial Zannou Tiubure, expert juriste béninois
« Les experts se sont entourés de toutes les précautions »

Nous avons travaillé avec le représentant de l’Egypte au niveau de la réunion des experts. Aujourd’hui, il faut comprendre que c’est une conférence ministérielle. Le ministre constitue l’autorité hiérarchique de l’expert. Le ministre voulait qu’on lui clarifie un certain nombre de recommandation. Ce que nous avons fait. Car, il faut dire que les experts se sont entourés de toutes les précautions. La réserve du ministre égyptien des Finances portait sur la nature juridique du protocole à savoir : est-ce que notre instance était habileté à adopter le protocole en l’état ? Une fois que le protocole était adopté, est-ce qu’il y aurait une marge de manœuvre après quant à l’examen et l’adoption des statuts ?
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