Elle a dû recharger la batterie de son téléphone, Marie Barbara Matagnigni. Pendant toute la journée d’hier, son téléphone n’a cessé de sonner. Amis, membres de la famille et connaissances n’ont pas arrêté de l’appeler pour la féliciter après son élection comme Miss Cameroun 2010. A chaque appel, d’une voix suave et le sourire aux lèvres, elle précisait à ses interlocuteurs : « Je reste Marie Barbara, ne m’appelez pas Miss ». Sa voix douce est parfois inaudible si l’on n’y prête pas suffisamment attention. Les journalistes l’ont compris hier, 11 avril 2010, à 3h du matin, à leurs dépens. Ils voulaient avoir la réaction à chaud de la remplaçante de Lucrèce Anne Ntep. C’est après plusieurs essais qu’ils obtiendront un son audible. « Je compte m’investir dans la promotion d’une meilleure gestion des ordures ménagères et industrielles », a-t-elle déclaré.
Quelques heures plus tôt, elle a déclaré au public et au jury que « beaucoup de personnes, par ignorance ou en connaissance de cause, déversent des ordures ménagères partout dans la nature ». Ce qui entraîne, à son avis, la pollution de l’environnement et les changements climatiques. Elle a alors promis d’œuvrer à la sensibilisation des Camerounais sur les dangers de la pollution et sur une gestion saine des ordures. Elle promet également de s’engager dans la lutte contre la corruption qui constitue, d’après elle, un frein au développement du Cameroun.
Originaire de la région de l’Ouest Cameroun, Marie Barbara Matagnigni est née le 15 juillet 1990 à Nkongsamba. Elle est étudiante en deuxième année droit à l’Université de Yaoundé II à Soa. La jeune adolescente de 19 ans a obtenu son Bacc A à Yaoundé au lycée de Mendong il y a deux ans. Avant sa consécration, Marie Barbara, 1,70m, était la deuxième dauphine de la région de l’Ouest. Elle s’exprime passablement en anglais et rêve de faire carrière dans la diplomatie.

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