Madame Manioc !

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19 Jan 2011 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Marthe Rose Nlme Bekale. Retraitée, elle s’est reconvertie dans la
culture des tubercules qu’elle présente au comice agro-pastoral.


Ils sont nombreux les visiteurs qui s’arrêtent dans le stand du réseau
des femmes du Réseau de femmes de Djoum, en abrégé Rafedjoum. S’ils le
font c’est parce que la taille des tubercules de manioc qui s’y
trouvent impressionne. Marthe Rose Nlme Bekale y a exposé trois
variétés de manioc. La première, Ekobele. Elle a la particularité
d’être cultivée sans engrais. Et ses tubercules sont bien volumineuses
13 mois après que la bouture soit plantée au sol. Il en ressort des
tubercules de 1O Kg. « C’est ce que nos grands parents cultivaient
avant », explique Marthe Rose qui cultive ses tubercules à Djoum,
département du Dja et Lobo, région du Sud.

La deuxième variété de manioc que présente Marthe Rose est vulgarisée
par l’Institut de recherche agricole pour le développement, Irad. Elle
s’appelle Attend demain. On comprend dès lors que la culture de cette
tubercule est rapide, car les récoltes peuvent se faire après six
mois. Mais cette variété nécessite les engrais. La dernière variété
est également un produit de l’Irad. Son nom, Zaï Ebomadjié. Entendez,
je ne peux plus mourir de famine en langue Ewondo. La taille de ces
tubercules impressionne. On peut y voir un de plus d’un mètre de
hauteur pesant plus de 15 Kg. Cette variété se cultive en 13 mois. Au
passage des visiteurs devant le stand, les visiteurs lancent « ça
c’est du manioc ! », ou encore « Madame manioc, c’est du bon travail
».

Marthe Rose Nlme Bekale, 55 ans est une retraitée. Elle a travaillé
comme animatrice rurale au ministère de la Promotion de la femme et de
la Famille jusqu’en 2006. Elle est rentrée dans son village à Djoum en
2009 et a mis sous terre, sur un hectare, les différentes variétés de
boutures de manioc. Elle se félicite du rendement. Son rêve
aujourd’hui est d’avoir assez de crédit pour cultiver deux hectares.
Elle appelle l’Etat en aide. Le défrichage et le transport de ses
marchandises vers le village constituent également ses problèmes. Ses
principaux clients sont les militaires en formation dans la région du
Sud et les pensionnaires de la prison de Djoum.

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