L’honorable destin de Kombo Gbéri

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19 Mar 2012 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Le député du Lom et Djerem ne s’attendait pas à son élection au poste de vice-président de l’assemblée nationale du Cameroun lundi dernier.

59 ans et vice-président de l’Assemblée nationale. Il y a quelques jours Kombo Gbéri, député du Lom et Djerem sous la bannière du Rdpc, ne s’imaginait pas à cette fonction. Jusqu’à lundi dernier, 12 mars 2012, où il a officiellement été élu à ce poste par ses pairs. Quelques jours plus tôt son nom avait été proposé par le parti au pouvoir pour remplacer Philémon Adjibolo, décédé l’an dernier. Une surprise. Il ne s’y attendait pas. Surtout quand Jacques Fame Ndongo, le secrétaire national à la communication  du parti au pouvoir annonce, au cours d’une réunion interne du parti, que c’est Kombo Gbéri qui est proposé pour remplacer Philémon Adjibolo, ex vice-président. Et c’est avec une immense joie que le président de la sous-section Rdpc Lom et Djerem dans la région de l’Est  qui a rejoint l’hémicycle de Ngoa-Ekélé en 2007, remercie les députés et surtout le chef de l’Etat, insiste-t-il. Pourquoi remercier le président de la République quand ce sont les députés qui l’ont élu à ce poste ? « La liste des candidats vient du Rdpc. Avant qu’on ne passe aux élections à l’Assemblée nationale, le Rdpc se concerte au préalable », répond-il.

Maire de Garoua-Boulaï dans la région de l’Est de 1996 à 2007, Kombo Gbéri est titulaire d’un Bacc Tqg (Technique quantitative de gestion). Il a été  cadre à la défunte Camair. « Après mon Bacc Tqg, j’ai travaillé à la Camair. Une structure que j’ai intégrée en 1978.  En 1982, j’ai eu la confiance de la direction générale, qui m’a nommé chef du service administratif et financier tour à tour à la représentation de Ngaoundéré dans l’Adamaoua, de Garoua au Nord et enfin de Douala dans le Littoral. En 1992, à la faveur d’un protocole d’accord avec la direction générale, des agents pouvaient partir de la maison. Et j’étais parmi les premières personnes à quitter la Camair en 1992, avant que la Camair ne mette la clé sous le paillasson ».

Dès son départ de la Camair, Kombo Gbéri se lance dans les affaires. Notamment dans l’agriculture et l’élevage.  C’est aussi grâce aux revenus qu’il y tire qu’il se lance dans la politique. C’est pourquoi, il invite les jeunes à explorer la filière agricole, car le trésor est caché dans le sol. « Nous devons demander aux populations et aux jeunes de travailler davantage. Surtout de travailler dans la filière agricole. Avec les grands projets structurants qui sont annoncés au Cameroun, nous devons nourrir les populations et ceux qui vont travailler dans ces projets-là. Par exemple, le département du Lom et Djerem va drainer de nombreuses personnes qui vont travailler au barrage de Lom Pangar et nous devons être à mesure de les nourrir ». Aux jeunes du Cameroun et de Garoua-Boulaï en particulier, il promet de sensibiliser davantage la jeunesse d’aller à l’école et d’apporter toute sa contribution pour la formation et l’éducation. Le premier défi de ce député, marié et père de cinq enfants, dit-il, sera d’œuvrer pour faire gagner largement son parti au cours des prochaines élections législatives. Notamment dans sa région d’origine.  
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