Ce que le directeur de la publication de « Cameroun Express » et Harrys-Robert Mintya Meka, son confrère, ont demandé au ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République.
La lettre de Bosco Tchoubet
Yaoundé le 13 avril 2010
Association des radiodiffuseurs libres du Cameroun
Représentée par Tchoubet Bosco
PDG du TBC RADIO, Membre du
Conseil National de la Communication.
A
Monsieur le Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence de la République
Objet : Demande de la libération des journalistes
Monsieur,
Nous avons l’insigne honneur de venir auprès de votre haute bienveillance solliciter votre indulgence et votre pardon au sujet de l’offense dont vous avez été l’objet suite à un faux document vous incriminant.
Indulgence et pardon pour la libération des trois journalistes incarcérés à la maison d’arrêt de Kondengui. A l’unanimité, nous nous inclinons devant votre démarche que nous jugeons légitime, normale et logique. Nous ne saurions tout de même abandonner les confrères en difficulté. Dans un souci d’apaisement, de détente et surtout de confraternité, nous avons sollicité et obtenu auprès des journalistes détenus de vous présenter leurs excuses par écrit (voir pièces jointes).
Solidairement à ces lettres d’excuses, nous, représentants de l’Association de Radiodiffuseurs Libres du Cameroun, vous prions de faire usage de votre humanisme légendaire que l’on vous connaît pour le retrait de la plainte contre Robert Mintsa Meka, Serge Sabouang, et Cyrille Germain Ngota. Ce dernier étant gravement malade en ce moment.
Dans l’espoir que la présente connaisse une suite favorable auprès de vous, veuillez agréer M. Le Ministre d’Etat, l’expression de notre profonde gratitude.
Pour les membres de l’Association
Bosco Tchoubet
La lettre de Bibi Ngota
Yaoundé, le 19 avril 2010
NGOTA NGOTA Germain Cyrille
Détenu à la Prison Centrale de Yaoundé
M.D.P: 10 mars 2010
Motif : Coaction de falsification de document public
A
Monsieur le Ministre d’Etat,
Secrétaire Général de la Présidence
de la République du Cameroun
Objet : Indulgence pour ma libération
Monsieur le Ministre d’Etat,
J’ai l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre haute bienveillance,solliciter l’indulgence pour ma libération.
Je ne suis en rien concerné par le document que les enquêtes relèvent comme étant un faux. Je compatis avec votre colère qui somme toute, est légitime. A votre place j’aurai réagi de la même manière.
En toute franchise, je n’ai ni fabriqué, ni exploité le document, Je mets
quiconque au défit de me prouver le contraire. Mon nom a été cité mais injustement dans cette affaire. Pour me permettre de retrouver ma santé, complètement dégradée en ce moment.
Je vous dis merci par anticipation pour la grandeur d’esprit dont vous ferez preuve pour ordonner ma libération. Considération distinguées.
NGOTA NGOTA Germain Cyrille
SABOUANG YEN SERGE
M.D.P: 10 mars 2010
Motif : Coaction de Contrefaçon de Signatures de marques et imprimés.
Détenu à la prison Centrale de Yaoundé
A
S.E Monsieur le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence île la République du Cameroun
Objet : Requête Explicative et Indulgence
Excellence monsieur le Ministre d’Etat.
J’ai l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre haute bienveillance, solliciter avec déférence ma libération.
En effet, je suis journaliste directeur de la publication La Nation d’Afrique. Je voudrais vous dire avec la plus grande sincérité que je ne suis en rien concerné par ce faux document. Je reconnais que votre réaction est d’autant plus légitime que quiconque n’aurait réagi autrement.
Toutefois, je ne me reconnais ni dans la fabrication, ni dans l’exploitation de ce document, que j’ai vu pour la première fois le 05 février 20H à la DGRE.C’est injustement que mon nom est cite dans cette affaire. Cela fait quatorze (14) ans que j’exerce ce métier, je n ai jamais été interpellé ni par la gendarmerie, ni par la police encore moins résider dans une cellule, avant cette affaire. Excellence, j’ai un domicile fixe. et le siège de mes bureaux connu.
Pour me permettre de retrouver mon état de santé assez dégradant, et ma petite famille dont mon dernier né n’a que quatre (04) mois, je sollicite votre indulgence pour ma libération. D’ailleurs mon épouse (BILLE NDOME
Jacqueline) vous a fait parvenir une correspondance dans le même sens, la
première semaine du mois d’Avril 2010.
Je m’en remets à votre très haute indulgence afin que je sois purement et simplement acquitté dans cette affaire.
Dans l’attente de votre auguste diligence, veuille agréer, Excellence Monsieur le Ministre d’Etat secrétaire Général de la Présidence de la République, l’expression de ma. 1res haute considération.
SABOUANG YEN SERGE
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