La désillusion du gouvernement

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24 Oct 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Le ministère des Finances et le comité national Itie se sont activés ces derniers mois pour que le Cameroun, « pays candidat », atteigne le statut de « pays conforme ».

Le 17 septembre 2010, le ministre des Finances, Essimi Menye, se disait optimiste quant à la validation du rapport Itie du Cameroun ce mois-ci par le conseil d’administration de l’Eiti International afin d’accéder au statut de « pays conforme ».   « Nous travaillons depuis bientôt cinq ans pour ça », lançait alors Essimi Menye aux journalistes réunis au Hilton hôtel pour le lancement de la campagne de communication sur le rapport de conciliation des chiffres et volumes des sociétés pétrolières, gazières et minières pour les années 2006, 2007 et 2008. Un rapport effectué par les cabinets Mazars Cameroun et Hart Group Ltd. La veille, le comité national Itie Cameroun, réunissait les journalistes et les Ongs de la place pour les expliquer les contours et les enjeux de l’Itie et du rapport. Un plan de communication avait même été mis en place. Aujourd’hui, après le refus du conseil de l’Eiti international d’accorder au pays ce statut, c’est probablement la défaite au sein gouvernement et du comité national Itie constitué du gouvernement, des sociétés pétrolières, des élus locaux et des Ong.


Les recommendations de Publish What You Pay Cameroon (PWYP)
Il faut :
Une loi ITIE qui donnerait à cette initiative une portée beaucoup plus pérenne. Les compagnies et démembrements de l’Etat qui ne mettraient pas en œuvre les principes et critères de l’initiative agiraient ainsi en violation de la loi.
Des publications à un rythme annuel des rapports de conciliation, avec des données récentes et encore utilisables qui permettraient aux citoyens et aux organisations de la société civile d’avoir des données actualisées sur la gestion des revenus issus des Industries Extractives sur la base desquelles ils demanderaient des comptes aux dirigeants
La publication des données désagrégées qui permettraient de mieux situées les responsabilités dans l’arbitrage des écarts observés.
La publication des contrats liant l’Etat aux compagnies en opération au Cameroun qui renseigneraient sur ce à quoi ont droit effectivement les différentes parties, ainsi que sur les cahiers de charge des compagnies.
C’est seulement à ce prix que le Cameroun pourra accomplir des progrès significatifs dans la transparence et la lutte contre la corruption
Extraits d’un communiqué signé le 08 octobre 2010 par Bernard Dongmo, le secrétaire technique de PWYP
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