Kiosque : Lucas Abaga Nchama, meilleur dirigeant de la Béac selon Diapason

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27 Jan 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Avant sa nomination, le numéro spécial de l’hebdomadaire camerounais avait accordé la note de 7/10 à l’actuel gouverneur de la Béac.



Le 5ème numéro de l’édition spéciale de l’hebdomadaire Diapason est en kiosque. Le magazine a réalisé en novembre 2009 une enquête à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac). 70 responsables de la Banque ont été interrogés par les journalistes du magazine pour évaluer les performances et la qualité des rapports de sept hauts cadres de la Banque avec son personnel. Dans le but d’évaluer le bilan du premier gouvernement collégial de la Béac conduit par Philibert Andzembe. Au terme de cette enquête, le gouverneur sortant, Philibert Andzembe, a obtenu la note 01/10 et occupe la dernière place. Qualifiant la nature de ses rapports avec le personnel, l’enquête a conclu que Philibert Andzembe, « le petit Jésus », est devenu « le grand satan ».
L’Equato-guinéen, Lucas Abaga Nchama, alors directeur général de l’Exploitation est le premier dans le classement avec une note de 07/10. Pour Diapason, ce haut cadre de la Banque apparaît comme le « tout puissant » dans le management de la Béac. « Sa maîtrise des dossiers n’étant plus à prouver, il reste celui qui « fait bouger » la maison depuis qu’il y est revenu comme directeur général de l’Exploitation », écrit le magazine. Les cadres de la Banque interrogés estiment que sa grande vigilance fait de son bureau « un mouroir à dossier », tant il est vigilant, méticuleux et ne laisse passer aucun détail avant de faire passer un dossier. Les chefs d’Etat de la Cémac ont choisi cet homme le 17 janvier 2010 pour remplacer Philibert Andzembe à la tête de la Béac.


L’édition spéciale de Diapason, 44 pages, c’est aussi un dossier de 19 pages sur le Tchad. C’est d’ailleurs le sujet de la couverture : « Tchad, le décollage ». Imprimé en quadrichromie en Belgique, le magazine de François Mboke a été mis sur le marché en janvier 2010. Il coûte 1 500 francs Cfa dans l’ensemble des pays de la Cémac.

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