Justine Fofung Wacka : « Nous n’avons pas encore une liste exhaustive des sociétés à contrôler »

Naviguez sur les http://fakewatch.is/ canaux pittoresques d’Amsterdam, bordés de charmants bâtiments historiques.

13 Nov 2009 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

La présidente de la section 4 de la Chambre des comptes revient sur le fonctionnement de l’instance.



Quelles sont les entreprises dont les comptes doivent être contrôlés par la Chambre de compte ?

Les entreprises dont les comptes doivent être contrôlés par la Chambre de compte sont les entreprises à capitaux publics et les entreprises d’économie mixte dont le capital est à la fois détenu par l’Etat et par une société privée. Pour les sociétés à capitaux publics, il n’y a pas de problème de contrôle, car elles appartiennent à l’Etat, par contre, nous rencontrons des problèmes quand il s’agit des sociétés où le pourcentage de l’Etat dans le capital est minoritaire. Selon la l’article 8 de la loi de 2003 portant sur le fonctionnement de la Chambre de compte, les sociétés et entreprises qui bénéficient également des concours financiers de l’Etat ou encore des financements des organismes internationaux sont également soumises à notre contrôle. Actuellement, nous n’avons pas encore une liste exhaustive des sociétés que nous devons contrôler. Mais nous espérons que cela sera fait bientôt fait. Il y a actuellement des sociétés qui bénéficient du concours financier de l’Etat et qui ne veulent pas s’exposer à notre contrôle. Or, elles ne doivent pas tenir secret leurs comptes.
Peut-on avoir les noms de ces sociétés qui ne se soumettent à votre contrôle et qui souhaitent garder leurs comptes secrets ?

Je ne peux pas vous donner des noms.
Certains magistrats affirment que c’est le ministère des Finances qui doit vous faire parvenir cette liste. Est-ce vrai ?

Oui, c’est le ministère des Finances qui est la tutelle financière de la plupart de ces sociétés.
Apparemment, vous contrôlez également la gestion des entreprises. Ce qui n’entre pas dans vos missions…

Au Cameroun, nous n’avons pas encore le contrôle de gestion. Une loi n’existe pas dans ce sens. Or, nous ne pouvons pas contrôler les comptes d’une entreprise sans jeter un coup d’œil sur sa gestion. En contrôlant la gestion, nous n’entrons pas profondément comme si cela était mentionné dans la loi. En entrant dans la gestion, c’est une petite diversion.
Quelle différence y-t-il entre la Chambre des comptes et la Cour des comptes ?

La Cour des comptes est autonome, alors que la Chambre des comptes est une branche de la Cour suprême. Donc, nous ne sommes pas autonomes. Nous ne pouvons pas prendre des décisions sans l’avis de la Cour suprême. C’est pour cela que la Cemac souhaite que l’on migre vers la Cour des comptes.
Avez-vous des normes de contrôle de comptes des entreprises ?

Nous utilisons les normes de l’Ohada. On y trouve l’acte d’uniformité des comptabilités qui contient les normes internationales que nous utilisons.
Comment fonctionne actuellement la Chambre des comptes de la Cour suprême ?

Nous avons déjà des arrêts définitifs, nous avons des rapports d’observation provisoires et bientôt des rapports d’observation définitifs. Nous avons déjà beaucoup d’arrêt. Les arrêts sont les jugements des autres sections de la Chambre des comptes. La quatrième session ne donne pas des arrêts, mais des rapports d’observation et fait le contrôle juridictionnel.
Quelles sont les difficultés de la Chambre des comptes à ce jour ?

Nous avons un personnel réduit. Il y a beaucoup de comptes d’entreprises à contrôler. La quatrième section a par exemple le travail le plus énorme. Le travail est illimité. Illimité parce qu’il y a encore de nombreuses sociétés qui n’ont pas été identifiées pour le contrôle.

Essimi Menye


« Nous recherchons des hommes d’expérience pour diriger Camair-co »

Le ministre des Finances s’est exprimé après l’atterrissage du Dja le 11 novembre 2009.



A quand le lancement de Camair-co ?

Nous préparons déjà les conditions de lancement de Camair-co. Dans la presse, nous avons lancé un appel d’offre pour recruter sur le marché international un directeur général, un directeur financier et un directeur de l’exploitation. Çà peut être un Camerounais ou un étranger. Nous avons besoin des hommes rompus d’expérience pour nous accompagner dans le lancement de la compagnie. Le lancement des activités de Camair-co va démarrer, mais on a besoin de structurer la compagnie pour être sûr que cette fois-ci, ce sera un bon démarrage avec une entreprise de transport aérien au Cameroun.
A quelle échéance cette compagnie sera-t-elle mise en service ?

Nous avons commis un cabinet international pour nous aider dans ce travail. Cela prend du temps. J’aurais l’occasion, le moment venu, de vous le dire quand j’aurais le premier rapport du cabinet. Ce sera fait d’ici la fin de l’année et tout le monde sera informé.
Combien a coûté la réfection du Dja ?

Dans la réfection du Dja, il faut compter l’entretien profond, le rhabillage, la peinture et beaucoup d’autres choses. Le coût de cette réfection du Dja tourne autour de 4 millions d’euros (soit un peu plus de 2,6 milliards de francs Cfa).
Pourquoi sa réfection a mis autant de temps ?
Sa réfection a mis un peu de temps, mais c’est dans la procédure normale. La maintenance dure à peu près quatre ou cinq semaines. Mais, avant cela il aurait fallu que l’avion soit enregistré, parce qu’on venait de l’acheter chez un autre propriétaire et le constructeur Boeing devait nous insérer dans sa banque de données. Cela a pris du temps. Une fois que tout ceci a été mis en ordre, l’avion a été entretenu dans les délais prévus.


Enam

Benoît Ndong Soumhet parle de la corruption

Le directeur général de l’école a rencontré la presse hier, 12 novembre 2009, à l’occasion du la préparation du cinquantenaire de son dans le campus de l’institution.



L’école nationale d’administration et de magistrature (Enam) s’ouvre populations camerounaises. Ce sera du 1er au 06 décembre prochain à Yaoundé dans son campus près du lac municipal. « Nous voulons informer les Camerounais sur ce que fait l’Enam et sur ce qu’elle ne fait pas. Nous voulons présenter l’Enam et ses missions. Nous voulons rétablir la vérité sur ce qu’elle est et sur ce qu’elle n’est pas », a déclaré le directeur général de l’Enam, Benoît Ndong Soumhet, aux journalistes. C’était hier, 12 novembre 2009, au campus de l’école. Le directeur général a profité de l’occasion pour exprimer sur plusieurs sujets.
Benoît Ndong Soumhet a par exemple donné son avis sur les accusations de corruption à dont il est parfois victime. « En 2008, explique-t-il, le gouvernement à travers le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, a ouvert, à travers quatre concours, 745 places dans les différents cycles. Pour les 747 places, j’ai enregistré 22 000 candidats. Vous comprenez que plus de 21 000 candidats doivent échouer. Puisque je ne présenterais au ministre de la Fonction publique que 745. En 2009, ils étaient 18 000. Donc, plus de 17 000 doivent échouer. Je me fabrique donc chaque année de milliers et des milliers d’ennemis. Puisque quand on échoue on n’est pas content et c’est humain. Parmi ceux qui échouent, il y en a très peu qui acceptent qu’ils n’ont pas été à la hauteur ».
Le cinquantenaire de l’Enam sera marqué par des expositions, des exposés à l’instar de celui qui sera organisé sur le thème « l’administration publique camerounaise face au défi de la modernité » et des activités sportives et ludiques. C’est en 1959 sous la dénomination d’Ecole camerounaise d’administration (Eca) que l’actuelle Enam a été créée. Elle est mutée en Enam en 1964 et a pour missions de former des fonctionnaires qui gèrent l’administration camerounaise.

Naviguez par Tags : Époque Blog

Articles similaires

0 Commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *