Jean-Claude Mbwentchou : « Plusieurs villes n’ont pas de documents de planification »

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4 Mar 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Le coordonnateur du Programme de gouvernance urbaine du Pnud au Cameroun suggère aux communes et au gouvernement de contrôler l’occupation des sols en milieu urbain

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Quel est l’objet de l’atelier régional qu’organise l’Onu-Habitat, en partenariat avec le ministère du Développement urbain et de l’Habitat du Cameroun, depuis lundi dernier et qui s’achève le 05 mars 2010 ?
C’est un atelier qui permettra aux participants constitués des maires ou de leurs représentants d’avoir des outils appropriés pour éviter l’instauration des bidonvilles. A travers cette seconde phase du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles du Cameroun accompagné par l’Union européenne et l’Onu-Habitat comme partenaire technique, nous allons dresser des plans d’action en vue de dresser le profil des solutions visant à améliorer les conditions de vies dans les bidonvilles de trois villes au Cameroun à savoir Yaoundé, Kribi et Bamenda. Ceci en vue de réaliser un certain nombre de projets dans ces villes.

Vous avez étudié les bidonvilles de ces trois villes, quels sont leurs problèmes?

La première phase du projet consistait au diagnostic des problèmes des bidonvilles de Yaoundé, Kribi et Bamenda. Le mal que nous avons identifié est la prolifération des bidonvilles. Cela va avec l’absence des services sociaux de base que sont les infrastructures routières, les dispensaires, l’eau, l’électricité, etc.

Pourquoi d’après-vous il y a cette prolifération de bidonvilles à Yaoundé, Kribi et Bamenda ?

La cause principale est que les populations précèdent le développement. Les gens vont s’installer avant que les plans d’urbanisme ne soient adoptés. Plusieurs villes n’ont même pas de documents de planification.

Quelles solutions préconisez-vous à ce problème ?

Premièrement, il faut que les Etats et les communes établissent des plans de développement local. Deuxièmement, il faut contrôler l’effectivité de l’occupation des sols. 67% de l’espace urbain est anarchiquement occupé. C’est-à-dire que les autorités chargées de superviser cela ont un problème. Ensuite, la majorité des terres occupées dans des bidonvilles n’ont pas une sécurisation foncière. C’est-à-dire pas de titre foncier. C’est un problème. Vous ne pouvez pas maitriser la croissance urbaine sans maîtriser les sols.

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