Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2010, un incendie a ravagé 285 habitations de Djabane, un village de pêcheurs à Bakassi, dans le Sud-Ouest du Cameroun.Un accident qui n’a causé aucun décès, mais qui a jeté près de 2 000 personnes dans la nature. Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a tenu un point de presse ce vendredi 29 janvier 2009, pour expliquer les mesures prises par le gouvernement camerounais à la suite de cet accident. « Nos soldats (du Bataillon d’intervention rapide, Bir) vont lutter contre les flammes, soigner les blessés et dresser instantanément trois tentes pour recevoir les blessés. Par ailleurs, le Bir a offert 40 sacs de riz aux sinistrés ainsi que des médicaments de première nécessité », a déclaré Issa Tchiroma.
Selon le ministre, le président de la République, Paul Biya, a demandé au gouverneur de la province du Sud-Ouest et au général commandant la 2ème région militaire interarmée, qu’il a dépêchés sur les lieux, de mettre les sinistrés à l’abri des intempéries, d’assurer leur alimentation et leurs soins de santé et de mettre à leur disposition des équipements collectifs.
Issa Tchiroma a expliqué que l’incendie s’est déclenché alors qu’un pêcheur qui fumait du poisson s’est endormi. A côté de lui, se trouvaient des bidons d’essence qui, avec l’aide du vent de la mer qui a propagé les flammes, ont, en moins d’une heure, consumé des cases des Nigérians.
Par cette action humanitaire, le Cameroun entend dissuader tous ceux qui pourraient profiter de cet incendie pour remettre en cause les accords de Greentree. Ceux-ci disposent que les autorités nigérianes peuvent accéder à Bakassi pour s’enquérir des préoccupations de leurs compatriotes.
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