[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement gabonais remodèle le commerce (informel). Avantage aux nationaux. Au terme du conseil de ministres tenu le mardi 12 août 2025, une réforme majeure a été adoptée par le président de la République, S.E Brice Clotaire Oligui Nguema afin de « renforcer la souveraineté économique et de protéger l’entrepreneuriat gabonais ».
Cette réforme interdit aux opérateurs étrangers l’exercice de plusieurs activités de proximité. Entre autres, commerce de détail de rue et de quartier ; services d’envoi d’argent non agréés; réparation de téléphones portables et petits appareils; coiffure et soins esthétiques sur la voie publique; orpaillage artisanal non autorisé; intermédiation informelle dans l’achat de récoltes; exploitation de petits ateliers ou de machines de jeux sans enregistrement.
Selon Laurence Ndong, ministre de la Mer, de la Pêche et de l’ Economie Bleue, porte-parole du gouvernement, l’objectif est de renforcer la souveraineté économique et pouvoir l’entreprenariat national et l’emploi local. Le conseil dit avoir constaté que le secteur informel bien que dynamique échappe encore largement au cadre légal, privant l’État de recettes fiscales et fragilisant les entrepreneurs gabonais.
Une mesure qu’on pourrait qualifier de xénophobe. Selon le site eurofiscalis.com la xénophobie économique « se réfère à une attitude hostile ou discriminatoire envers les personnes ou les entreprises étrangères dans le contexte économique ». La source précise que cela peut se manifester par des politiques protectionnistes, des barrières commerciales ou des attitudes préjudiciables envers les investissements étrangers.
Par Jean Materne Zambo, source : eurofiscalis.com
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