Fma : le capital initial à la baisse

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2 Mar 2011 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Les experts des pays africains réunis de nouveau à  Yaoundé depuis hier discutent de la répartition  du capital du Fonds monétaire africain.

En décembre 2010 à l’issue de la réunion des ministres africains en charge des Finances, le capital initial du Fonds monétaire africain adopté était de  42,68 milliards de dollars, soit environ 22 244 milliards de francs Cfa. Hier, 28 février 2011, au palais des Congrès de Yaoundé, le projet des statuts soumis aux experts économistes, financiers et juristes  des pays membres de l’Union africaine mentionnait plutôt 22,64 milliards de dollars, soit environ 10 737 milliards de francs Cfa.

Ce sont ainsi les ambitions du Fma qui sont revues à la baisse. On se rappelle qu’en décembre dernier, les experts et ministres africains en charge des Finances ne s’étaient pas entendus sur la répartition du capital du Fonds monétaire africain (Fma). Ces derniers avaient néanmoins  adopté son protocole de création  et renvoyé l’adoption des statuts lors de la réunion des ministres des Finances du 29 mars 2011.

 « Vous savez, il faut un actionnariat pour établir le Fma. Tant qu’on ne sait pas quelle doit être la contribution de chaque pays, ce ne serait pas nécessaire d’avoir les statuts. Parce que chacun doit savoir quelle sera sa place lorsque le Fma sera mis en place », expliquait alors le ministre des Finances camerounais, Essimi Menye.

En décembre, les ministres avaient alors demandé aux Etats qui souhaitaient émettre des commentaires et avis à ce sujet de le faire avant le 15 février 2011. Hier, les experts économistes, financiers et juristes  se sont à nouveau retrouvés au Palais des Congrès. Parmi les 53 Etats membres, sept ont transmis leurs propositions à la commission de l’’Union africaine. Ces propositions seront discutées et les experts vont harmoniser leur point de vue.

D’après René N’Guettia Kouassi, le directeur des affaires économiques de la Commission de l’Union africaine,  pour fixer le montant du capital de chaque pays, l’on a pris en compte les variables économiques tels que le Pib par habitant et les réserves monétaires de chaque pays.
L’Algérie, par exemple, ne souhaitait pas que l’on prenne en compte les réserves monétaires, car d’après elle, les réserves sont relatives, a indiqué René Kouassi.

Après les discussions sur la constitution du capital, les statuts seront adoptés par les experts, puis  soumis aux ministres de la Justice des Etats membres du 16 au 24 mars 2011, aux ministres des Finances africains du 24 au 29 mars 2011 et enfin à la prochaine conférence des Chefs d’Etats de l’Ua. 
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