Une conférence internationale s’est ouverte ce 20 janvier 2010 dans le but de présenter aux grandes entreprises mondiales les potentialités et les opportunités d’affaires au Cameroun.

Banques, entreprises nationales et internationales intervenant dans le
secteur de l’énergie et de l’eau ont répondu présent à l’invitation du
Cameroun à la première conférence internationale sur l’énergie et
l’eau. La salle de l’hôtel Hilton de Yaoundé est pleine ce 20 janvier
2010. Côté entreprises, on peut citer Rio Tinto Alcan, Victoria Oil
and Gaz Plc, Blaze Energy Ltd, Ersi South Africa, General Electric, le
Groupe Aes, etc. Les sociétés camerounaises ne sont pas en reste. La
Camerounaise des eaux, Camwater, La Snh, la Sonara ou encore
Hydromine, Inc.
Il s’agit d’ « attirer les investisseurs nationaux et internationaux
qui connaissent les secteurs de l’énergie et de l’eau afin de discuter
avec eux des différents projets qui les intéressent. Ceci pour qu’ils
puissent tirer profit de leurs investissements au Cameroun et que le
Cameroun puisse atteindre son seuil de développement », explique
Michael Ngako Tomdio. Et les banques nationales et internationales
présentes ont bien compris l’enjeu. Parmi elles, l’International
Financial Corporation, la Banque européenne d’investissement, la
Multilateral Investment Garantee Agency, la Banque africaine de
développement, entre autres. Pour les banques locales, l’on note la
présence de la Commercial Bank Cameroon, la National Financial Credit
Bank et les branches camerounaises de la Société générale et de la
Standard Chartered, entre autres. Le ministre de l’Energie et de l’Eau
est encore plus précis à la fin de son discours d’ouverture de cette
conférence : « S’il vous plaît, n’hésitez pas de nous contacter pour
les propositions d’affaires », leur lance-t-il.
Pendant deux jours, ces potentiels investisseurs vont prendre
connaissance des projets du Cameroun dans le secteur de l’énergie et
de l’eau. Des chantiers contenus dans le document de stratégie pour la
croissance et l’emploi (Dsce). L’objectif à l’horizon 2020 étant de
porter le taux d’accès à l’énergie de 46% à 75% et d’accroître l’accès
à l’eau potable à 75%. Bref, résume le ministre, pour avoir l’eau et
l’énergie en quantité, en qualité et à bas prix.