
Le directeur général de la Caisse autonome d’amortissement, acteur principal des remboursements, rassure les souscripteurs de l’emprunt obligataire.
La Caisse autonome d’amortissement va occuper une place primordiale dans la gestion de l’emprunt obligataire. Quel sera son rôle ?
En dehors des missions traditionnelles de la Caisse autonome d’amortissement qui sont celles de la gestion de la dette de l’Etat, nous sommes également conservateur et dépositaire central au niveau de la Douala Stock Exchange. Ce qui veut dire que tout ce qui est comme titre du côté de la bourse de Douala est conservé chez le dépositaire central. Et c’est la Caa qui assure ce rôle. L’emprunt obligataire est un endettement de l’Etat, nous gérons également cet emprunt en tant que structure chargée de la gestion de la dette de l’Etat.
En dehors des missions traditionnelles de la Caisse autonome d’amortissement qui sont celles de la gestion de la dette de l’Etat, nous sommes également conservateur et dépositaire central au niveau de la Douala Stock Exchange. Ce qui veut dire que tout ce qui est comme titre du côté de la bourse de Douala est conservé chez le dépositaire central. Et c’est la Caa qui assure ce rôle. L’emprunt obligataire est un endettement de l’Etat, nous gérons également cet emprunt en tant que structure chargée de la gestion de la dette de l’Etat.
C’est la première fois que l’Etat lance un emprunt obligataire au Cameroun. La Caa a-t-elle les compétences et les ressources humaines nécessaires pour la gestion de cet emprunt ?
Déjà je voudrais dire que ce n’est pas le premier emprunt obligataire au Cameroun. Il y a déjà eu un emprunt obligataire de la Sfi l’année dernière et qui est côté à la bourse de Douala. Donc, c’est déjà une première expérience. Celui que l’Etat du Cameroun effectue est le premier du genre. C’est ça la nouveauté, mais au niveau de l’emprunt obligataire ce n’est pas la première fois. Donc, nous avons tout le système qui est en place depuis longtemps. Et nous assurons déjà la conservation des titres côtés à la bourse de Douala tels que les titres Safacam, Scmc ou encore Socapalm. Nous conservons aussi bien les obligations que les actions. Donc, il n’y a pas de nouveauté à ce niveau.
Déjà je voudrais dire que ce n’est pas le premier emprunt obligataire au Cameroun. Il y a déjà eu un emprunt obligataire de la Sfi l’année dernière et qui est côté à la bourse de Douala. Donc, c’est déjà une première expérience. Celui que l’Etat du Cameroun effectue est le premier du genre. C’est ça la nouveauté, mais au niveau de l’emprunt obligataire ce n’est pas la première fois. Donc, nous avons tout le système qui est en place depuis longtemps. Et nous assurons déjà la conservation des titres côtés à la bourse de Douala tels que les titres Safacam, Scmc ou encore Socapalm. Nous conservons aussi bien les obligations que les actions. Donc, il n’y a pas de nouveauté à ce niveau.
Les 200 milliards de francs Cfa sont déjà disponibles. Du moins, dès le 29 décembre 2010. A quel moment la Caa entre en jeu ?
Il y a tout un ensemble de choses qu’il faut faire avant que l’Etat n’entre en possession de l’argent. La Caa entre en jeu lorsque les dépouillements de l’emprunt obligataire sont achevés. L’argent sera remis à l’Etat. Maintenant, les titres correspondant vont être inscrits concomitamment dans notre système de conservation qui est essentiellement électronique. Donc, aussitôt que l’argent est comptabilisé et remis à la disposition de l’Etat, en même temps la Caa enregistre ces souscripteurs dans le système électronique de conservation avec les titres. Plus tard, interviendront les opérations de cotations. Ça c’est autre chose, parce que c’est la Caa qui applique la partie qu’on appelle la livraison des titres quand il y a eu échange de titres. Donc, le règlement et la livraison se font au niveau de la Caa.
Il y a tout un ensemble de choses qu’il faut faire avant que l’Etat n’entre en possession de l’argent. La Caa entre en jeu lorsque les dépouillements de l’emprunt obligataire sont achevés. L’argent sera remis à l’Etat. Maintenant, les titres correspondant vont être inscrits concomitamment dans notre système de conservation qui est essentiellement électronique. Donc, aussitôt que l’argent est comptabilisé et remis à la disposition de l’Etat, en même temps la Caa enregistre ces souscripteurs dans le système électronique de conservation avec les titres. Plus tard, interviendront les opérations de cotations. Ça c’est autre chose, parce que c’est la Caa qui applique la partie qu’on appelle la livraison des titres quand il y a eu échange de titres. Donc, le règlement et la livraison se font au niveau de la Caa.
Le ministre des Finances a rassuré les souscripteurs quant au remboursement de cet emprunt obligataire. Comment la Caa rassure-t-elle ces derniers que les remboursements se feront sans problèmes ?
Ce que nous donnons comme assurance, c’est que les données sont conservées de manière sécurisée, parce que c’est très important d’avoir ces données dans un système sécurisé fiable et inviolable et qui peut avoir de la redondance. C’est-à-dire que si jamais, il y a un problème, un autre système de back up reprend le contrôle. Nous avons tout cela à la Caa. Ce n’est pas la première fois que l’Etat émet des titres. Il émet des titres depuis les années 1990. On a fait cela pour la dette commerciale, pour la dette salariale, cela s’est très bien passé et il n’y a pas eu de problème. (…) Effectivement, c’est nous qui faisons les remboursements, il n’y a pas de soucis à se faire à ce niveau là.
Ce que nous donnons comme assurance, c’est que les données sont conservées de manière sécurisée, parce que c’est très important d’avoir ces données dans un système sécurisé fiable et inviolable et qui peut avoir de la redondance. C’est-à-dire que si jamais, il y a un problème, un autre système de back up reprend le contrôle. Nous avons tout cela à la Caa. Ce n’est pas la première fois que l’Etat émet des titres. Il émet des titres depuis les années 1990. On a fait cela pour la dette commerciale, pour la dette salariale, cela s’est très bien passé et il n’y a pas eu de problème. (…) Effectivement, c’est nous qui faisons les remboursements, il n’y a pas de soucis à se faire à ce niveau là.
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