Gestion des ressources pétrolières : deux Ong internationales épinglent le Cameroun

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11 Oct 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires

Le Cameroun occupe la 27ème place sur 41 pays et est classé dans la catégorie des pays à « transparence de revenu partielle » par Revenue Watch Institute et Transparency International.


Les Ong Revenue Watch Institute et Transparency International ont rendu public, le 06 octobre 2010, un indice de mesure de la transparence des informations disponibles dans 41 pays riches en ressources naturelles. L’indice appelé Revenue Watch Index évalue la disponibilité des informations dans sept domaines de la gestion des ressources naturelles, à savoir, l’accès aux ressources, la génération des revenus, le cadre institutionnel, les fonds des ressources naturelles, les transferts internes, l’Initiative de transparence des industries extractives (Itie) et les sociétés d’Etat intervenant dans le secteur.
D’après ce classement,  le Cameroun occupe le 27ème rang/41 et est classé dans la catégorie des pays à « transparence de revenu partielle » avec un indice égal à 41,8. Il est ainsi classé derrière le Libéria (17ème et premier pays africain), l’Afrique du Sud (18ème), le Nigeria (23ème), le Bostwana (24ème) et le Gabon (26ème) (Voir tableau).

Le Cameroun est épinglé par cet index à plusieurs niveaux. Il indique par exemple que les données statistiques publiées par le ministre des Finances concernant les chiffres et volumes des ressources extractives (rapport Itie, ndlr) sont incompréhensibles ; que l’Assemblée nationale n’a pas le droit de ratifier les contrats des compagnies minières et pétrolières, tout comme il n’existe pas de loi qui impose la levée du secret sur les informations concernant les secteurs pétrolier, gazier et minier. Plus encore, Revenue Watch Index indique que les paiements effectués par les compagnies pétrolières ne sont pas audités et comptabilisés  par un cabinet d’audit indépendant et qu’en plus il n’existe aucune commission à l’Assemblée nationale pour vérifier et certifier les comptes des ressources financières générées par le pétrole. Par ailleurs, l’index relève que les contrats liant l’Etat aux compagnies  pétrolières ne sont pas rendus publics de manière à ce que les populations sachent ce à quoi ont droit les différentes parties, ainsi que sur les cahiers de charge des compagnies. D’où l’appel des deux organisations internationales au Cameroun et aux Etats concernés à plus de transparence.

Toutefois, Revenue Watch Index reconnaît au Cameroun un certain nombre d’avancées dans la mise en œuvre des principes de transparence dans le secteur extractif, notamment la divulgation des données statistiques sur les volumes, les prix de vente et les coûts de production.

Transparency International Cameroon et Publish What You Pay Cameroon reconnaissent, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, que c’est en trouvant des solutions aux problèmes ci-dessus relevés que « le Cameroun pourra accomplir des progrès significatifs dans la transparence et la lutte contre la corruption ».
Revenue Watch Institute est un organisme international qui promeut la transparence dans la gestion des ressources naturelles pour le bien du public et Transparency international, quant à lui, œuvre pour la lutte contre la corruption dans le monde. 
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