Des taxes pour financer l’Union africaine

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20 Déc 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Importations, billets d’avions, tourisme ou encore sur exportation des hydrocarbures, huit sources alternatives de financement de l’Ua ont été adoptées. 

Les ministres africains des Finances réunis à Yaoundé du 16 au 17 décembre ont également  réfléchi sur les nouveaux mécanismes de financements de l’Union africaine en mal de financements. Pour cela, ils ont de commun accord adopté les huit propositions des experts africains réunis quant-à eux du 13 au 15 décembre à Yaoundé. La déclaration finale de la conférence des ministres mentionne qu’il s’agit du prélèvement de 0,5% sur les biens importés; du prélèvement de 0,2% sur les polices d’assurance; du prélèvement de 0,5% sur les recettes des principaux produits d’exportation; du prélèvement de 0,5% sur le revenu des exportations des hydrocarbures; du prélèvement sur les billets d’avion (5 dollars pour les longs courriers et 2 dollars pour les courts courriers); du prélèvement sur les recettes touristiques; du financement par le secteur privé; et de la contribution de 1% par les budgets nationaux.
 Il a été demandé à chaque Etat africain de choisir le type de taxe ou de prélèvement qui lui conviendrait et d’en notifier la Commission de l’Union africaine dans un
délai de douze mois, en vue de leur mise en œuvre à travers des
mécanismes   appropriés. Dans leur déclaration, les ministres africains invitent les Etats   qui   souhaitent continuer avec le système existant de continuer ainsi à condition que leur contribution soit versée dans les délais requis. D’autres sources alternatives de financement de l’Ua sont également envisagées pour les années à venir. Il s’agit de la taxe sur les transactions financières; l’investissement de l’Ua dans des activités productives à l’instar des immeubles; le prélèvement sur les ressources de la Banque Africaine d’Investissement ou encore la taxe régionale sur le survol de l’espace aérien africain. Mais déjà, les ministres recommandent aux chefs d’Etat africains d’adopter ces huit sources alternatives de financement de l’Ua.
Actuellement, chaque Etat participe au financement de l’Union africaine en fonction de ses moyens, explique le commissaire des affaires  économiques de l’Ua, Maxwell M. Mkwezalamba. « Nous avons cinq pays qui contribuent à hauteur de  70% du budget opérationnel. Ce sont t la Lybie, l’Egypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie. C’est-à-dire que 48 pays contribuent à hauteur de 30%. Nous avons également un budget destiné au financement des programmes. Mais, ici, ce sont beaucoup plus les partenaires qui contribuent et à hauteur de 80%. Cette année, le budget total de fonctionnement de l’Ua était de 250 millions de dollars, mais ce budget varie d’année en année », indique Maxwell M. Mkwezalamba.
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