[DIGITAL Business Africa] – La chasse aux Cyber délinquants est lancée. Toute information pouvant permettre d’identifier et d’arrêter les auteurs d’injures au président de la République S.E Alassane Ouattara vaut 1 million de FCFA. Vous l’avez bien compris ! La Direction générale de la police nationale en a fait l’annonce sur sa page Facebook ce 4 octobre 2025.
1 million de FCFA. La somme paraît alléchante pour une simple dénonciation. Mais une question demeure.
Cela peut paraître amusant. Mais pour d’autres citoyens respectueux des institutions, le procureur de la République n’ a pas besoin de brandir cette récompense. Un internaute dit :
« Même sans la promesse du million offert, nous l’aurions aidé à mettre la main sur ces énergumènes qui se sont permis d’insulter le président de la République. Son initiative est prometteuse et très certainement dissuasive mais, pour nous autres du moins, il ne s’agit nullement d’une affaire d’argent mais d’une question de principe, d’autorité et de respect de l’État. Ce qui est en jeu ici, c’est la sauvegarde de la dignité républicaine ».
Et de regretter :
« Depuis quelque temps en effet, tel un nouveau challenge, une vague d’irrespect et d’insolence gratuite déferle sur les réseaux sociaux. Des individus mal famés, sans foi ni loi, s’érigent en justiciers virtuels, croyant que la liberté d’expression est une licence pour diffamer ou outrager. Cette dérive, si elle n’est pas contenue à temps, finira par miner la crédibilité de l’État et affaiblir le sens même de l’ordre public ».
En cas d’éléments probants, contactez le 100 (numéro gratuit), WhatsApp +225 01 70 900 600 ou la DGPN sur ses plateformes numériques (informations anonymes) .
L’article 367 de la loi n° 2019 – 579 portant code pénal prévoit une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans et à une amende de 5 à 10 millions de francs CFA, ou à l’une de ces deux peines seulement pour toute personne qui profère une injure sur un système d’information.
La législation précise que des sanctions complémentaires, comme la privation de droits ou l’interdiction de paraître en certains lieux, peuvent aussi être prononcées.
Par Jean Materne Zambo, source : DGPN
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