Côte d’Ivoire : 2 abonnés condamnés pour des dérives langagières en ligne à l’encontre du président Ouattara

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23 Juil 2025 | News | 0 commentaires

[DIGITAL Business Africa] – Sans pitié, la justice ivoirienne frappe fort. Les auteurs de dérives sur les réseaux sociaux sont prévenus. En un mois, deux citoyens internautes ont été condamnés suite à des propos outrageants à l’encontre du président de la République, S.E Alassane Ouattara. Tokpa Flan Japhet, 43 ans, est l’infirmier qui a été condamné à trois ans de prison. Il est frappé pour avoir émis un commentaire jugé « outrageant » envers le président Ouattara. « Si la mère du président avait avorté, elle aurait “sauvé l’Afrique”, a-t-il lancé. Malheureusement pour lui, les réseaux sociaux ne sont pas un espace permissif. Où tout est permis. Le 11 juillet 2025, la police chargée de la lutte contre la cybercriminalité a procédé à son arrestation pour propos injurieux, une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement. La justice a donc qualifié cette déclaration d’« extrêmement outrageante envers une institution de la République ». Tokpa Flan Japhet devra purger 36 mois de prison ferme assortis d’une amende de 5 millions de francs CFA (environ 7 600 euros). Annonce faite par le procureur de la République d’Abidjan, Oumar Braman Koné, dans un communiqué daté du lundi 22 juillet 2025. Les avocats du jeune homme ont déjà annoncé leur intention de faire appel. Avant lui, il y a eu Jean-Louis Bakala. C’est l’identifiant Facebook de l’abonné qui s’en est pris au chef de l’État à propos de son dernier voyage en France. Dans son texte, il insinue que ce voyage du président est un signe de redevabilité vis-à-vis de celui par qui il serait arrivé au pouvoir. Dans le même commentaire, il a fait allusion aux actes obscènes en indexant le président de la République. Son arrestation intervient à un moment où la justice a promis de sévir contre les dérives sur les réseaux sociaux. Toute publication injurieuse, insultante ou outrageuse contre la haute va susciter la prompte réaction du procureur de la République. Le Code pénal ivoirien et la loi relative à la pour adoptée en 2013 prévoient des peines allant de lourdes amendes à des peines d’emprisonnement pour les auteurs d’infractions numériques. « Les injures, la diffamation, la divulgation de fausses informations, les propos haineux ou tribalistes, tout comme l’apologie de la violence, constituent des infractions punies par la loi », a rappelé le parquet dans son communiqué. Le procureur de la République a formellement mis en garde tous les auteurs de dérives langagières sur les réseaux sociaux et rappelle que « ses services compétents sont déterminés à les poursuivre, qu’ils soient en Côte d’Ivoire ou à l’extérieur du pays ». Braman Koné Oumar souligne que des propos tenus sur les plateformes numériques comme Facebook, TikTok, X (ex-Twitter) ou encore WhatsApp sont passibles de poursuites judiciaires, au même titre que ceux tenus dans les médias traditionnels. La Côte d’Ivoire suit les pas de l’Ouganda et d’autres pays. En juillet 2024, Edward Aweebwa, un habitant de l’Ouganda, avait été condamné à six ans de prison. Les motifs sont généralement les mêmes : Discours de haine et diffusion des informations nuisibles à l’encontre du président de la République, S.E Yoweri Museveni et de sa famille sur le réseau social TikTok. Le magistrat en chef du tribunal d’Entebbe avait prononcé la sentence à l’encontre de l’administrateur de la page « Save Media Uganda ».

Par Jean Materne Zambo, sources : afrique-sur7.fr, connectionivoirienne.net

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