Copenhague : l’appel « Sos sauver le monde » de Paul Biya

Naviguez sur les http://fakewatch.is/ canaux pittoresques d’Amsterdam, bordés de charmants bâtiments historiques.

18 Déc 2009 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Le président de la République s’est exprimé hier dans la capitale danoise à l’occasion du sommet mondial sur le changement climatique.

Les propos du président de la République du Cameroun, Paul Biya, hier, 17 décembre 2009, à Copenhague au Danemark s’apparentaient à ceux d’un écologiste confirmé. « Il s’agit le la survie de l’espèce humaine. Déjà, certains dommages causés par les changements climatiques sont irréversibles », a lancé Paul Biya. « Il faut donc, à tout prix, arrêter ce processus d’autodestruction !», a poursuivi Paul Biya, qui a par ailleurs lancé un appel à une action globale : « Nous ne pourrons y parvenir que par une mobilisation résolue de tous et de chacun. Il y a urgence ! Ne l’oublions pas ! », a-t-il conclût.
Le chef de l’Etat camerounais a par ailleurs souhaité que le mécanisme de contrôle proposé au terme des discussions tienne compte de différents niveaux de responsabilité. Car pour lui, l’Afrique subit les affres du changement climatique alors qu’elle n’est pas responsable de la pollution atmosphérique. C’est pourquoi le Cameroun plaide pour que lors des débats sur les financements et les transferts de technologies, un traitement particulier soit accordé aux pays en développement. Notamment à ceux du bassin du Congo. Paul Biya indique par ailleurs qu’il est important que les engagements de réduction des gaz à effet de serre par les pays industrialisés soient clairement définies et énoncés au cours du sommet.

Extraits du discours du président de la République le17 décembre 2009 à Copenhague

«(…) Nous sommes tous témoins des conséquences néfastes des changements climatiques sur l’agriculture, la biodiversité, les ressources en eau, et bien entendu sur l’alimentation et la santé humaine. Mon pays, le Cameroun, subit de plein fouet l’impact de ces changements du Climat. Ainsi, dans la zone soudano-sahélienne, la situation est de plus en plus critique.
Tandis que la température est en augmentation constante, la pluviométrie continue de baisser, entrainant une inexorable avancée du désert. En une vingtaine d’année, la ceinture de production de certaines cultures comme le coton et le maïs s’est déplacée sur plusieurs centaines de kilomètres vers le Sud, exposant la partie septentrionale du pays à un déficit chronique de la production agricole. L’assèchement accéléré du lac Tchad est aussi un phénomène très préoccupant pour le Cameroun et les autres pays riverains qui met en jeu la survie des populations concernées. Sur sa façade atlantique, mon pays est exposé à la dégradation de ses écosystèmes littoraux en raison de l’ensablement sédimentaire, des inondations et de la montée des eaux salées. Dans la partie Sud du Cameroun, la conservation et l’exploitation écologiquement rationnelle de la forêt tropicale soulève de nombreux problèmes en raison de l’importance de ce secteur pour l’économie nationale.
(…) Nous participons donc à ce sommet avec la conviction que le caractère global des changements requiert des solutions elles aussi globales. Il importe que les engagements de réduction des gaz à effet de serre par les pays industrialisés soient clairement définis et énoncés.
Que les transferts de technologies soient envisagés, afin de permettre d’atténuer les effets du changement climatique dans les pays en développement ! Que le mécanisme de contrôle proposé tienne compte de différents niveaux de responsabilité, en ce qui concerne la pollution atmosphérique. On sait en effet que l’Afrique, bien qu’elle ne participe que très peu aux émissions de gaz à effet de serre, subit fortement les effets de la pollution. D’une façon générale, je crois qu’il serait équitable que dans les arrangements à venir, concernant les financements et les transferts de technologies, un traitement particulier soit accordé aux pays en développement. Notamment à ceux du bassin du Congo, qui consent effet de lourds sacrifices pour entretenir et régénérer la deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie, l’une et l’autre étant les poumons de la planète, grâce à leur capacité de rétention du carbone et de production d’oxygène.
Mesdames, messieurs, ce sommet est d’une importance capitale. Cela, personne ne le conteste. Il s’agit le la survie de l’espèce humaine. Déjà, certains dommages causés par les changements climatiques sont irréversibles. Il faut donc, à tout prix, arrêter ce processus d’autodestruction. Nous ne pourrons y parvenir que par une mobilisation résolue de tous et de chacun. Il y a urgence ! Ne l’oublions pas ! Je vous remercie de votre attention. »

Naviguez par Tags : Époque Blog

Articles similaires

0 Commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *