[Digital Business Africa] – Nathalie Koah, influenceuse camerounaise, a été la cause de la suspension de la conférence Diner Commerce Distribution prévue le 23 mars 2021 sur le campus de l’Université catholique d’Afrique centrale. Ladite conférence suspendu par le recteur de cette université (l’Abbé Pr Jean Bertrand Salla) devait se tenir sous le thème « Impact des influenceurs sur l’entreprenariat au Cameroun ». Nathalie Koah y était conviée en qualité d’intervenante.


Le Pr. Claude Assira, enseignant de droit à l’Ucac, a remis en question la décision de son Recteur, l’Abbé Jean Bertrand Salla. « Je n’aurais peut-être pas interdit, mais je comprends que l’Université catholique n’y soit pas favorable si le caractère sulfureux de l’intervenant est susceptible de brouiller les valeurs et l’enseignement de l’église catholique qui sont mis en avant dans cette institution».
Un Claude en cache un autre et pas des moindres. Le Pr. Claude Abé, sociologue, trouve plutôt la décision de l’Université compréhensible. « L’Ucac a été victime d’une instrumentalisation de cette dame en quête de visibilité », estime-t-il. Un point de vue que n’ont pas partagé bien de femmes à l’instar de Caroline Meva, fonctionnaire de l’Etat camerounais. « Je trouve révoltant et incompréhensible, inadmissible que l’on se fonde sur que l’on peut appeler les erreurs de jeunesse de Nathalie Koah pour la trainer dans la boue et la condamner à vie. Cette fille n’a commis aucun crime ! Elle n’a assassiné personne ! » s’est-elle indignée.

Toujours sur le réseau social Facebook, le père jésuite Ludovic Lado rejoint ce point de vue, en ironisant sur le fait que la jeune fille ne soit pas admise à une conférence à l’Ucac parce qu’elle n’est pas « très catholique ». Pour être plus directe, Chantale Ayissi, artiste musicienne camerounaise, a exhorté les détracteurs de l’influenceuse à « dégager sur elle ».
Depuis la nouvelle de la suspension, certains internautes y vont de leur talent de critique ou de soutien vis-à-vis de l’influenceuse. Bruno Bidjang, journaliste de Vision 4, une télévision privée du Cameroun, a publié, sur sa page Facebook, la décision de la suspension, et a ajouté la mention « ok ». Un post qui a déplu à Nathalie Koah. D’autant plus que sa réaction ne s’est pas fait attendre. « Tu aimes pleurer quand tu es stigmatisé sur les réseaux sociaux, mais tu te caches derrière ton emploi pour lancer les invectives… », a-t-elle posté.
Nathalie Koah a écrit aux étudiants de l’Ucac après cette interdiction. Dans un thread sur son compte Twitter le 20 mars, elle invite les étudiants de ne pas désespérer et de continuer à travailler pour la réalisation de leurs projets. «Pour infos, l’ensemble des activités du Dicodi- 21 prévues du 22 au 27 mars 2021, y compris la conférence du 23 mars où j’étais l’une des intervenantes, ont été suspendues. Chers étudiants promoteurs, je sais votre déception et votre crainte de voir votre événement DÉFINITIVEMENT annulé après tous les efforts consentis (plus d’une année de travail) pour réunir un panel haut de gamme et des sponsors de choix. Pas de découragement pour vous. Voyez-y une occasion de mieux peaufiner les détails pour être fins prêts le moment venu. «Ceux qui abandonnent ne gagnent jamais, ceux qui gagnent n’abandonnent jamais. » Napoléon Hill. Gardez la foi».
Pour infos ,
L’ensemble des activités du Dicodi- 21 prévues du 22 au 27 mars 2021 , y compris la conférence du 23 mars où j’étais l’une des intervenantes , ont été suspendues .
Chers étudiants promoteurs, je sais votre déception et votre crainte de voir votre ………….. pic.twitter.com/wt6rqLxrPQ
— Nathalie koah (@Natha
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