Cameroun : Le plan de Meta pour lutter contre la désinformation et les discours de haine en période électorale

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18 Juil 2025 | News | 0 commentaires

[DIGITAL Business Africa] – La fièvre de l’élection présidentielle monte. C’est le branle-bas dans les états-majors (partis politiques). Chez Meta, on peaufine sa stratégie pour que, sur ses différentes plateformes numériques, la désinformation et les discours de haine trépassent. Serge Mbengue, public policy manager, Francophone Africa · Meta, a présenté la stratégie de l’entreprise au cours d’un Symposium international tenu au Cameroun du 16 au 17 Juillet 2025 sous le thème « Droits numériques, Internet, discours de haine et désinformation en période électorale au Cameroun ». Une initiative de l’association Digital Accès avec le soutien de Meta.

La rencontre a réuni des acteurs institutionnels, des acteurs politiques, des organisations de la société civile, des médias, du secteur privé et des partenaires techniques. Le but était d’échanger sur les enjeux liés aux droits numériques, à la désinformation et aux discours de haine dans le contexte électoral. Serge Mbengue, Public Policy Manager, Francophone Africa · Meta a rappelé la politique de confidentialité de Meta qui repose essentiellement sur la communauté.

Le mot en dit long. L’entreprise ne peut donc pas laisser cours à la désinformation, la stigmatisation, aux propos haineux sur ses Facebook, WhatsApp et Instagram. Pour autant, Meta a renforcé sa stratégie. Serge Mbengue indique que Meta mène un travail de modération sur ses plateformes avec la collaboration de certains Camerounais. Sur les discours de haine, les équipes de Meta s’emploient à examiner les contenus afin de détecter ceux qui sont en marge de la politique de confidentialité.

Ainsi, les contenus ( textes, images) jugés injurieux, dégradants, discriminatoires seront signalés. Si le contenu est rédigé en langue locale ou dans une langue dérivée du français ( “Francamglais” ) ou avec des codes comme des étoiles pour que les algorithmes de Meta ne puissent pas détecter le terme polémique, l’entreprise va utiliser ses outils IA comme Llama 4 pour trouver le mot originel.

Répondant à la question du professeur Baba Wamé, expert en TIC et enseignement de cyberjournalisme, sur comment se fait la modération de Méta sur WhatsApp malgré le chiffrement, Serge Mbengue reconnaît que la plateforme WhatsApp est complexe en raison du chiffrement de bout en bout. Il dit que là, Meta Isère sur l’autoregulation des groupes. S’agissant de la désinformation, le représentant de Meta dit que l’entreprise travaille en collaboration avec des partenaires « sûrs » qui effectuent le travail de vérification des informations.

Bien qu’il faille rappeler que Mark Zukerberg, patron de Meta avait annoncé la suppression de son programme de fact checking (vérification des faits). Ce programme mis en place en collaboration avec des médias professionnels et vérificateurs indépendants des faits, pour lutter contre la propagation des faits dénaturés, tronqués ou manipulés a été remplacé par les « Community Notes » (Notes de la communauté) sur ses plateformes, notamment Instagram, Facebook et Threads.

La nouvelle fonctionnalité copiée sur le réseau social X permet aux utilisateurs de contribuer à des notes qui vérifient les faits dans les publications. Le but est de lutter contre les fausses informations et les désinformations. De manière claire, les notes jugées utiles par des utilisateurs aux opinions divergentes sont affichées. Cette approche vise à réduire les biais dans les processus de vérification des faits.

Le symposium 2025 est suivi d’un ensemble d’activités sur trois mois jusqu’en septembre 2025. Notamment des ateliers thématiques, des rencontres B2B, des webinaires et une campagne de sensibilisation sur la promotion des droits numériques, la lutte contre les discours de haine et la désinformation en ligne en période électorale. L’objectif est de toucher 1 000 000 de Camerounais.

Par Jean Materne Zambo

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