100 milliards FCfa pour les routes
Le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, a appelé son personnel à se détourner de l’inertie, de la concussion, du trafic d’influence de la lenteur pour ne pas « être trainé dans les eaux boueuses des intrigues ». C’était vendredi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé au cours d’une cérémonie de présentation des vœux. Patrice Amba Salla a également annoncé, entre autres, que le chef de l’Etat a ordonné le déblocage de 100 milliards de FCfa pour la réfection des grands axes routiers. Il s’est réjoui de l’augmentation du budget 2012 de son département ministériel. Une augmentation de 29 milliards de FCfa. L’enveloppe globale est de 235 milliards 390 millions francs Cfa. Ce budget permettra de désenclaver les zones frontalières et la réhabilitation d’autres axes routiers. Il en est ainsi du tronçon Ayos-Bonis. En citant ce tronçon, le ministre observe un temps d’arrêt, esquisse un sourire et dit : «La route de célèbre réputation ». Eclat de rire général dans la salle.
La ceinture blanche de Yaoundé
600 jeunes de la commune de Mbankomo seront initiés aux techniques d’élevage du porc et du poulet à partir de la ferme de l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela (Epab). En plus des techniques sur l’élevage du porc et du poulet, ils recevront aussi des notions sur la culture du maïs qui est la matière première utilisée pour ces animaux. Au terme de la formation, chaque jeune recevra un kit de 1000 poussins pour se lancer dans cette activité. Ce sont les termes du projet « ceinture blanche autour de Yaoundé », initié par l’Epab et adopté jeudi dernier, 02 février, lors des assises du conseil de gestion de ladite école. Ce projet, destiné prioritairement aux jeunes de la commune de Mbankomo, vise à répondre au manque de poulet et porcs qui se fait ressentir dans la ville de Yaoundé et ses environs. Il vise également à mettre à la disposition des populations ces produits à un coût relativement bas. L’Epab entend nouer des partenariats à cet effet avec la commune de Mbankomo pour permettre aux jeunes concernés par le projet d’obtenir des poulaillers en matériaux provisoires. Ces jeunes vont également bénéficier de l’appui technique de l’Epab.
105 bio-digesteurs construits
A l’Extrême-Nord, au Nord, à l’Adamaoua, à l’Ouest et au Nord-Ouest, régions par excellence d’élevage des bœufs, l’utilisation du biogaz est effective. Dans les régions du Centre et du Littoral, des développements sont en cours. L’initiative de promotion du biogaz au Cameroun a démarré en avril 2009. Le Cameroun, avec l’appui de l’Organisation néerlandaise de développement (Snv), a lancé la phase pilote dans six des dix régions du pays. Grâce à l’appui de la Snv, 105 bio-digesteurs (matériaux utilisés pour la fabrication du biogaz) ont été construits et des maçons formés à la fabrication du matériel. Le gouvernement veut élargir cette expérience à l’ensemble du territoire. Un atelier de restitution et de validation du document de mise en œuvre du programme de promotion et de développement du biogaz s’est tenu jeudi dernier à Yaoundé. Présidé par Fritz Gerald Nasako, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, la rencontre avait pour but de voir comment achever la phase pilote afin de passer à la vulgarisation.
A l’Extrême-Nord, au Nord, à l’Adamaoua, à l’Ouest et au Nord-Ouest, régions par excellence d’élevage des bœufs, l’utilisation du biogaz est effective. Dans les régions du Centre et du Littoral, des développements sont en cours. L’initiative de promotion du biogaz au Cameroun a démarré en avril 2009. Le Cameroun, avec l’appui de l’Organisation néerlandaise de développement (Snv), a lancé la phase pilote dans six des dix régions du pays. Grâce à l’appui de la Snv, 105 bio-digesteurs (matériaux utilisés pour la fabrication du biogaz) ont été construits et des maçons formés à la fabrication du matériel. Le gouvernement veut élargir cette expérience à l’ensemble du territoire. Un atelier de restitution et de validation du document de mise en œuvre du programme de promotion et de développement du biogaz s’est tenu jeudi dernier à Yaoundé. Présidé par Fritz Gerald Nasako, le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, la rencontre avait pour but de voir comment achever la phase pilote afin de passer à la vulgarisation.
Débats sur la gestion
La cérémonie de dédicace de l’ouvrage de Serge Alain Godong intitulé « Implanter le capitalisme en Afrique » s’est tenue jeudi dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé. La dédicace a été précédée d’un colloque sur le thème : « La gouvernance et les bonnes pratiques de gestion ». Etudiants, journalistes, universitaires, chercheurs et hommes d’affaires ont eu droit aux échanges sur des thèmes variés. Le secrétaire exécutif du Gicam, Martin Abega, a entretenu l’assistance sur les privatisations au Cameroun. Il déplore, par exemple, le nombre d’entreprises privatisées ou encore en cours de privatisation au Cameroun (une quinzaine en 1986, contre une trentaine en 1990). Au sujet des freins aux bonnes pratiques managériales, il invite les chefs d’entreprises à surpasser les handicaps qui se dressent sur les chemins de l’investissement au lieu de toujours de pointer un doigt accusateur sur le gouvernement. Plusieurs autres intervenants ont participé au colloque. On peut ainsi citer Georges Kobou, le doyen de la Faculté de sciences économiques et de gestion de l’Université de Yaoundé II ou encore Fred Ebongue, enseignant à l’Enam.
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