Les membres de cette instance de la banque, qui se sont réunis lundi
dernier à Douala, ont par ailleurs pris acte du rappel du gouverneur
par Libreville.
Philibert Andzembe a présidé ce 26 octobre 2009 à Douala le conseil
d’administration de la Béac. En sa qualité de président statutaire de
ce conseil. Selon le communiqué final qu’il a signé les
administrateurs marquent « l’engagement du conseil d’administration
de réformer la gouvernance de la Béac ». Une résolution importante
dans un contexte particulier. En effet, le débat sur la révision du
consensus de Fort-Lamy, qui donne au Gabon le privilège de la
désignation du gouverneur, est en cours, de même que celui portant sur
la nécessité d’une gestion rigoureuse des fonds.
« Le conseil a pris note de la décision du gouvernement de la
République gabonaise réuni en conseil des ministres le 19 octobre 2009
à Libreville, de rappeler le gouverneur de la Béac, M. Philibert
Andzembe, en vue de son remplacement. Il a décidé de soumettre cette
question au Comité ministériel pour compétence », indique le
communiqué.
Au cours de ce conseil, le rapport du comité d’audit sur les
malversations financières survenues au sein du bureau extérieur de la
Béac à Paris a été transmis aux administrateurs de la banque. L’on
apprend par ailleurs que le Fmi a soumis certaines conditionnalités
par rapport aux programmes en cours dans les Etats membres de la Béac
après la révélation des détournements. Les administrateurs ont adopté
une déclaration qui énonce les mesures prises pour enquêter sur ces
malversations et pour renforcer le contrôle interne de la Béac. Ils
demandent à la banque de rendre publique cette déclaration. Le conseil
a nommé le Gabonais Denis Meporewa aux fonctions de directeur national
de la Béac pour le Gabon.

Cameroun : Formation et partage d’expériences avec des cadres du Conseil constitutionnel
Le post de Beaugas Orain DJOYUM sur Facebook : « Avant d’entrer dans le vif du sujet, ma question aux avocats, greffiers et personnels du Conseil constitutionnel du Cameroun : « Comment est perçu le Conseil constitutionnel par la majorité des Camerounais...
0 commentaires