
Le coordonateur du Piaasi pour la région du Centre explique les raisons de l’exigence d’un avaliste.
Quelles sont les mesures que vous prenez avant d’octroyer un crédit à un jeune ?
Avant d’octroyer un financement, nous descendons sur le terrain pour vérifier si les déclarations contenues dans le business plan sont vraies. Après cela, nous avons un entretien avec le demandeur de crédit pour nous assurer qu’il maîtrise ou pas la spécialité choisie. Là, nous nous assurons que ce n’est pas un aventurier qui vient juste pour prendre l’argent et partir.
Quel est le taux de remboursement des crédits alloués ?
Au centre, le taux de remboursement varie entre 30 et 34%. On ne peut pas dire que c’est mauvais, parce qu’ailleurs cela ne fonctionne pas toujours bien. Nous avons pour cela renforcé les mesures de sécurité en instituant la production d’un avaliste pour garantir le remboursement.
Combien de projets avez-vous financé en 2011 ?
En 2011, nous avons financé 72 projets dans des secteurs d’activités variés. On peut citer le domaine du commerce, de l’agriculture, de la couture, de la fabrication des chaussures ou encore de la craie. Le plus petit montant octroyé a été de 300 000 FCfa pour les vendeurs de beignets. Le montant le plus élevé était de 1,2 millions de francs Cfa.
Quel est le profil de ceux qui ont reçu ces financements ?
Pour la plupart, ce sont les diplômés de l’Enseignement supérieur qui se sont reconvertis dans des activités autres que ce qu’ils ont apprises à l’école. Il ya également ceux qui ne sont pas du tout allés à l’école.
Les financements sont-ils disponibles pour tous les projets des jeunes ?
Bien sûr, les financements sont disponibles. Chaque année, nous avons une dotation qui dépend du budget du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle.
A combien s’élève cette dotation cette année pour la région du Centre ?
Je ne sais pas si je suis autorisé à vous donner cette information.
Propos recueillis par B-O.D.
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