Avant l’octroi de la licence d’exploitation de diamant aux asiatiques, un Coréen dirigeait déjà le Chantier naval.
Après la désignation en septembre 2010 du Coréen Moon Kwi-Ho à la tête du Chantier naval et industriel du Cameroun, comme directeur délégué, le président de la République Paul Biya a de nouveau fait confiance aux Coréens. Ceci en leur accordant le permis d’exploitation du diamant de Mobilong dans la région de l’Est.
La société Cameroon and Korean Mining, en abrégé C and K Mining, est la première société autorisée à exploiter le diamant au Cameroun. La société est détenue à 10% par le Capam (Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier), 10% par l’Etat du Cameroun, 10% par les nationaux et 70% par la partie coréenne, notamment la Koko Enterprise. Le président de la République a signé le 16 décembre dernier un décret portant « institution d’un permis d’exploitation minière valable pour diamant et substances connexes ». Pour le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Badel Ndanga Ndinga, par substances connexes, il faut comprendre l’or et toute autre pierre précieuse découverte dans le périmètre du permis d’exploitation. Une aubaine, quand on sait que la région de l’Est a un sol riche.
Comme le prescrit le code minier camerounais, le 26 janvier 2011, Badel Ndanga Ndinga a notifié ce permis d’exploitation à la société C and K Mining. C’était au Mont Fébé à Yaoundé en présence de l’ambassadeur des Ressources minières et de l’Energie, Eun Seok, venu de Corée, de l’ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, Ho Sung Lee, et du Pdg de C and K Mining, Oh, Deuk Gyun.
La veille lors de sa rencontre avec les responsables de Posco, Badel Ndanga Ndinga s’est réjouit de l’entrée des Coréens dans le secteur minier camerounais. Il a par ailleurs indiqué qu’il reste encore à explorer le secteur minier au Cameroun dont l’inventaire n’est fait qu’à hauteur de 40 %. Il compte ainsi sur l’expertise coréenne pour explorer le sol camerounais.
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