En plus de Philibert Andzembe et de Rigobert Roger Andeley, respectivement anciens gouverneur et vice-gouverneur limogés par les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, figurent les Camerounais André Mfoula et Joelle Christelle Assako. André Mfoula était le directeur de l’Émission monétaire et de la circulation fiduciaire de la Béac. Il est emporté par l’affaire des placements foireux de la Béac. Il avait été présenté comme étant, avec Luc François de la Société générale, celui qui avait convaincu le gouverneur de la Béac d’effectuer des placements à la Société générale. Ces placements avaient fait perdre25 millions d’euros à la Béac, soit près de 16,4 milliards de francs Cfa. Il est donc ainsi accusé d’avoir induit le gouverneur en erreur.
Joelle Christelle Assako quant à elle était un cadre de la Banque sans fonction nominative. C’est du moins ce qu’affirme Jean-Marie Nsue, expert financier. Pour celui-ci, « ce n’est pas par ignorance des textes que Antoine Ntsimi, le président de la commission de la Cémac, a proposé à la conférence des Chefs d’Etat de relever de leurs fonctions, sur des accusation non établies, un Directeur et un Cadre, tous deux Camerounais, mettant ainsi en difficulté le Chef d’Etat du Cameroun dans ce sommet où tous les coups étaient comptés ». Le communiqué final du 10ème sommet de la Cémac à Bangui précise que André Mfoula et Joelle Christelle Assako sont par ailleurs passibles de poursuites judiciaires.
Parlement communautaire
Installation en mars 2010
Les chefs d’Etat ont décidé que le Parlement communautaire sera installé au cours du sommet extraordinaire de la Cemac qui aura lieu à Malabo en Guinée équatoriale en mars 2010. Le Parlement communautaire est l’instance chargée du contrôle démocratique des institutions et organes participant au processus décisionnel de la communauté. Son siège est fixé à Malabo, en Guinée équatoriale. Avant son installation, une commission interparlementaire composée de cinq membres par Etat, désignés par l’organe législatif de chaque Etat membre, existait. Son but est de contribuer par le dialogue et le débat aux efforts d’intégration de la communauté.
Ton info n'est pas complète. Si Mfoula a convaincu le Gouverneur d'effectuer le placement à la Société général, qu'a fait Joelle Assako? Il faut complétr ton info…
Désolé pr Joelle Assako. A la Béac, c'est bouche cousue sur les scandales. En fait, notre source la-bas ne veut pas en parler. Sur le Net,pas grand chose. Toutefois, dès que j'ai la moindre info concernant son cas, je vs le blogue. Les recherches se poursuivent au jour le jour.
Merci de nous tenir au courant du chef d'accusation de Joelle Assako.
Au fait est elle incarcérée????
Joelle Christelle Assako est encore libre. Cela n'exclue pas qu'on la poursuive en justice. les chefs d'Etat de la Cemac en ont décidé ainsi. Le rapport d’enquête de la mission d’appui aux travaux du comité d’audit sur les malversations au bureau extérieur de la Béac à Paris ne mentionne pas son nom dans les responsabilités. Ce qui laisse croire,probablement,qu'elle est, comme André Mfoula,mise en cause dans l'affaire des placements foireux que l'ex-gouverneur avait fait à la société générale. Rien de certain. Juste une supposition. Hypothèse à vérifier via d'autres sources dans les prochaines heures (ou jours).
Votre blog est super et félicitations pour vos investigations journalistiques.
Merci dc de ns tenir au courant du sort de Mme ASSAKO.
Tjrs ps de nvelles concernant le sort de Mme ASSAKO????
A ce jour, l1 février 2011, quelle sanction pour Mme ASSAKO. A-t-elle eu des poursuites judiciaires ? Est-elle toujours libre ? Quelle reconversion peut-elle espérer ?
Merci de me tenir au courant
Y-a-il eu des poursuites judiciaires à l'encontre de Christiane Joëlle ASSAKO ?
Est-elle en liberté surveillée ?
A-t-elle retrouvé un emploi ?
Merci pour votre collaboration
J'attends toujours avec impatience des nouvelles de Mme ASSAKO.
A-t-elle été poursuivie en justice ?
Merci de me répondre rapidement,
En ce qui concerne les détournements au Bep, plusieurs personnes ont été inculpées dont trois en détention préventive. Au Cameroun et en Centrafrique, des plaintes nominatives avec constitution de partie civile ont été déposés, l’information judiciaire est ouverte. D’après ces explications du gouverneur actuel de la Béac, on comprend que Mme Assako encore est en liberté, toutefois, les plaintes nominatives sont déposées.
Armand Ndzamba, ancien comptable au bureau de la Beac Paris, est inculpé et détenu à Libreville, ainsi que son épouse [Marion Karin Leflem, NDLR], qui exerçait d’importantes responsabilités dans les sociétés créées pour l’extorsion des fonds de la Beac. Maurice Moutsinga, ancien directeur de la comptabilité aux services centraux, mis en cause, a été incarcéré après son départ à la retraite.
Les plaintes déposées ne mettent pas en cause nominativement Mamalepot et Andzembé mais sont formulées de façon à permettre une telle éventualité, en fonction des éléments probants qui pourraient être réunis par les moyens de procédure pénale, selon Lucas Abaga Nchama.
La Beac envisage de lancer à Paris des plaintes additionnelles, avec mise en cause nominative, contre les personnes morales et physiques ayant bénéficié des chèques sans contrepartie en termes de prestations fournies à la Beac et certains professionnels du métier bancaire, notarial ou autres contre lesquels des faits punissables sont relevés.
N.B : ces informations sont données par la Béac et notamment le gouverneur, Lucas Abaga.
En ce qui concerne les détournements au Bep, plusieurs personnes ont été inculpées dont trois en détention préventive. Au Cameroun et en Centrafrique, des plaintes nominatives avec constitution de partie civile ont été déposés, l’information judiciaire est ouverte. D’après ces explications du gouverneur actuel de la Béac, on comprend que Mme Assako encore est en liberté, toutefois, les plaintes nominatives sont déposées.
Armand Ndzamba, ancien comptable au bureau de la Beac Paris, est inculpé et détenu à Libreville, ainsi que son épouse [Marion Karin Leflem, NDLR], qui exerçait d’importantes responsabilités dans les sociétés créées pour l’extorsion des fonds de la Beac. Maurice Moutsinga, ancien directeur de la comptabilité aux services centraux, mis en cause, a été incarcéré après son départ à la retraite.
Les plaintes déposées ne mettent pas en cause nominativement Mamalepot et Andzembé mais sont formulées de façon à permettre une telle éventualité, en fonction des éléments probants qui pourraient être réunis par les moyens de procédure pénale, selon Lucas Abaga Nchama.
La Beac envisage de lancer à Paris des plaintes additionnelles, avec mise en cause nominative, contre les personnes morales et physiques ayant bénéficié des chèques sans contrepartie en termes de prestations fournies à la Beac et certains professionnels du métier bancaire, notarial ou autres contre lesquels des faits punissables sont relevés.
N.B : ces informations sont données par la Béac et notamment le gouverneur, Lucas Abaga.