Les chefs d’Etats invitent sans cesse la Commission de la Cémac qui gère ce dossier de faire décoller la compagnie dans les meilleurs délais.
Entre janvier 2010 et juin 2010, il n’y a pas eu grande évolution dans dossier Air Cémac. Du moins, si l’on s’en tient aux différents communiqués. En janvier 2010, à Bangui, les chefs d’Etat écrivent : « la conférence a instruit le président de la commission de poursuivre les négociations avec le partenaire stratégique la société South Africa Airways (SAA) en vue de la mise en place effective de la compagnie Air Cémac ». Les termes du communiqué final du sommet du 07 juin à Brazzaville ne sont pas très différents du précédent. «La conférence a instruit la Commission de la Cémac de poursuive les négociations avec le partenaire stratégique en vue de la mise en place effective de la compagnie Air Cémac, dans les meilleurs délais », lit-on. En clair, depuis six mois, les négociations avec la South Africa Airways sont en cours.
En mars 2010, les contributions des partenaires privés et du partenaire stratégique au capital de la future compagnie aérienne étaient encore attendues. Le capital initial de la compagnie aérienne de la Cémac (Air Cémac) est de 80 millions de dollars, soit environ 38,2 milliards de francs Cfa. En mars 2010, le commissaire en charge des politiques économiques, monétaires et financières de la Cémac, Hassan Adoum Bakhit confiait que seul 30% du capital était disponible. Ce pourcentage représente le total de la contribution de chaque Etat de la Cémac. Le 17 janvier 2010, à l’issue de la conférence des chefs d’Etat de la Cémac à Bangui, en Rca, les chefs d’Etat avaient convenu que le siège de la future compagnie sera fixé à Brazzaville au Congo. Le lancement d’Air Cémac est annoncé depuis 2002.
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