Un atelier de formation s’est ouvert hier à Yaoundé pour plancher sur la qualité des intrants agricoles importés.
80% de la population camerounaise vit essentiellement de l’agriculture. L’inspecteur général du développement rural au ministère en charge de l’Agriculture, Gatien Biloa, l’a rappelé hier, 25 mai 2010 au cours de la cérémonie de lancement de l’atelier de formation sur la gestion saine des pesticides et des Ogm en Afrique centrale. D’où l’importance accordée par les Camerounais aux pesticides et aux divers intrants agricoles afin d’améliorer la productivité de leurs cultures.
Mais seulement, les produits phytosanitaires utilisés pour accroitre la production et combattre les ennemis des plantes ne sont pas toujours sain. Les pesticides représentent, de l’avis de Gatien Biloa, un danger pour la santé humaine, animale et même pour l’environnement. « Leur détention, manipulation et usage nécessitent non seulement qu’on possède certaines connaissances, mais aussi qu’on prenne des précautions pour gérer les risques qui peuvent découler de leur mauvaise utilisation », estime-t-il.
Le Comité des pesticides d’Afrique centrale (Cpac), en collaboration avec Orange House Partneship et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, a réuni des experts des six pays de l’Afrique centrale à Yaoundé, depuis hier, pour une formation. Objectif : « démystifier les nouvelles méthodes d’évaluation et de gestion de risques liés à l’utilisation de pesticides, afin d’être au même niveau de compréhension et d’interprétation scientifique, que vos collègues des pays développés », a affirmé Nazaire Nkouka, président du Cpac.
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