[Digital Business Africa] – Un atelier de formation des FAI (fournisseurs d’accès internet) et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage s’est tenu du 29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 à Douala. Une rencontre organisée par le Chapitre Cameroun de l’Internet Society, en collaboration avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) et la Cameroon Internet Exchange Point (Camix).
La formation était animée par Stephen Honlue Musa, Project Manager & Transformation Lead chez AFRINIC et par ailleurs ambassadeur du programme MANRS (Mutually Agreed Norms for Routing Security) de l’ISOC. Une initiative mondiale soutenue par l’ISOC visant à sécuriser l’Internet à travers le monde.
Patrick Kouobou, le 1er vice-président du Chapitre ISOC Cameroon en charge des aspects Techniques, explique à Digital Business Africa le bien-fondé de cette formation.
Digital Business Africa : Vous avez organisé du 29 novembre 2021 au 03 décembre 2021 un atelier de formation des FAI et opérateurs réseaux sur le routage BGP (Border Gateway Protocol) et les normes de sécurité du routage. Quel était l’intérêt pour l’ISOC Cameroun d’organiser cet atelier de formation ?
Patrick Kouobou : Déjà, il faut dire que l’Internet Society (ISOC) est une organisation dont le rôle est le plaidoyer auprès de la communauté technique des organisations de l’Internet et auprès des Etats sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance de l’Internet et de gestion des ressources Internet. Notre objectif était de réunir autour d’une même table tous les acteurs majeurs de l’Internet au Cameroun afin de les sensibiliser sur les menaces que le routage Internet connait aujourd’hui.
Nous sommes à l’heure de la cybersécurité et l’on rencontre de nombreux incidents sur les tables de routage Internet. Il s’agissait donc de permettre aux opérateurs et ingénieurs d’être mieux outillés et qu’on puisse renforcer les capacités de ces ingénieurs afin qu’ils sachent davantage sécuriser l’Internet.
Notre objectif est de faire en sorte que 90% et pourquoi pas 100% des FAI et opérateurs soient « compliance » sur un certain nombre des « best practices » et normes en matière de sécurité de routage.
Digital Business Africa : Qui sont les participants ? Uniquement les FAI ?
Patrick Kouobou : Pour ce premier atelier que nous avons organisé, nous avons identifié dans un premier temps uniquement les acteurs majeurs. Donc, uniquement les FAI. Et les acteurs du point d’échange, le Cameroon Internet Exchange Point (CAMIX) . Nous comptons également par la suite sensibiliser les autres acteurs de l’Internet comme les banques et les universités. Cela ne pourrait se faire aux traver
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