[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Casimir Berthier Fotso Chatue] –L’industrie du satellite adaptée à la connectivité internet a toujours été très conservatrice depuis la création du concept VSAT* qui est un équipement électronique constitué d’un ensemble modulateur et démodulateur permettant des échanges bidirectionnels entre 2 stations terrestres (Station Terminale et Station Hub) et ainsi interconnecter le point terminal aux backbones internationaux pour l’obtention de la connectivité internet.
Cette technologie a surtout utilisé des satellites géostationnaires (GEO) situés à 36,000km de la terre pour réaliser les communications internet par satellite, ainsi que les connectivités point à point de portée supérieure à celles que nous offrent des infrastructures WLAN et WiMax terrestres.
Depuis quelques années, et surtout depuis la démonstration et la commercialisation du concept de satellite MEO (Medium Earth Orbit), satellite se positionnant autour de 2000km de la terre, des avancées considérables ont été enregistrées (Satellite de la société commerciale O3B).
Pour réduire le temps de latence observé lors des communications satellite qui est préjudiciable aux applications temps réel, des recherches rapprochant les positions satellite de la terre ont aboutis à l’exploitation des positions LEO (Low Earth Orbit). Ces satellites se situant entre 400 et 1500km de la terre, réduisent la latence de 480ms incompressible pour les satellites GEO à une cinquantaine de millisecondes pour les satellites LEO. La technologie utilisée passe aussi du concept de satellite unitaire de zone à un concept de constellation satellites en spot beam fonctionnant en roaming, tous interconnectés pour offrir sans interruption un résultat spectaculaire en matière de vitesses de connectivité.

Cette dernière technique démontrée il y a 3 à 4 ans et surtout tiré par le phénomène Elon Musk dont l’Afrique est fière avec SPACEX et STARLINK ( D’autres sociétés comme LeoSAT, OneWeb, etc … sont aussi dans la course) a permis ainsi à la connectivité par satellite de rejoindre la locomotive de tête dans la course au haut débit en intégrant des concepts au-delà de la fibre optique et des conjonctions de fréquences qui ont abouti au très haut débit et rendu le satellite incontournable dans la course aux grandes vitesses et par conséquence se rapprocher des besoins du monde Cellulaire GSM, UMTS , 3G, 4G et 5G.
En effet, dans le monde du cellulaire, la 3G et la 4G ayant à tour de rôle permis des échanges supérieurs à des dizaines de Mégabit/s, les derniers exploits et avancées que constituent la 5G exploitent des fréquences de 3.4GHz à 3.8GHz pour une partie et de 24 à 27 GHz pour d’autres types d’infrastructures. Ceci permet d’obtenir des vitesses d’abord 100 fois puis 1000 fois supérieures aux vitesses antérieures des systèmes 2G cellulaires.

Les Fréquences autour de 3.5GHz ont toujours été utilisées en satellite bande C et les fréquences de 20 à 30 GHz utilisées pour proposer en bande KA des satellites de constellations proche de la terre. Le monde satellite sur un accord industriel à commencer à libérer la partie basse de cette fréquence bande C au profit des constructeurs d’infrastructures d’équipements de la 5G.
Ce rapprochement, de prime abord susceptible de créer des interférences et des conflits industriels ont plutôt générés des avancées spectaculaires car les deux corps de métier ont décidé de collaborer et tirer le meilleur profit de leurs compétences au lieu de s’opposer. On voit donc apparaitre une convergence de technologie qui ainsi font entrer le satellite dans la locomotive de tête des expérimentations en vue de fournir des échanges de plus en plus rapides entre les équipements et faciliter les processus et applications en temps réel qui sont gourmand de vitesse.
L’apport actuel du satellite et sa contribution dans la propagation des infrastructures cellulaires étant jusqu’à l’heure limité aux fonctions Sat CBH [ Satellite Cellular BackHaul ) permettant aux réseaux GSM terrestre d’atteindre et de desservir les zones reculées va donc bientôt subir une révolution de taille avec les satellite à basse orbite LEO : L’Intégration du fait de l’unicité des fréquences de satellite LEO en fréquence 20 à 30 GHz dans les infrastructures BSS* ( BSC*et BTS*) de réseau cellulaire conventionnels.

Les stations terriennes de BTS qui peuplent le sommet de nos montagnes et les derniers étages de grands immeubles ou les tours télécoms seront tout simplement
L’intégralité de cet article écrit et publié en premier sur Digital Business Africa
0 commentaires