Le directeur-adjoint de la division de l’Assistance électorale des Nations unies a eu une séance de travail hier au siège d’Elections Cameroon.

Tadjoudine Ali-Diabaté, le directeur adjoint de la division de l’assistance électorale des Nations-Unies a achevé sa visite au Cameroun hier, 17 septembre 2008, par une séance de travail avec les membres d’Elecam. Pendant près d’une heure, Tadjoudine Ali-Diabaté a dressé le bilan des besoins du Cameroun en matière d’assistance électorale. Des besoins qu’il a collectés pendant sept jours auprès des autorités camerounaises, de la société civile et des partis politiques. Au terme de sa rencontre avec les responsables d’Elecam, Ali Diabaté n’a pas souhaité s’exprimer sur les besoins que lui ont formulés les autorités camerounaises et Elecam en particulier. Celui-ci s’est contenté de dire aux journalistes que «ces conclusions vont être transmises au secrétaire général des Nations-Unies».
Toutefois, selon un responsable d’Elecam ayant requis l’anonymat, parmi les besoins soumis à l’émissaire de l’Onu par Elecam, figure le soutien pour la formation du personnel d’Elecam, des membres de ses structures d’appui et du personnel des démembrements territoriaux. La structure veut également que l’Onu participe à la formation des partis politiques, de la société civile, des journalistes et des électeurs en matière d’élections. Elecam a également sollicité de l’Onu l’obtention de la logistique, notamment du matériel informatique et des moyens de locomotion. En retour, Elecam aurait rassuré Tadjoudine Ali-Diabaté de sa volonté de travailler avec tous les médias, sans exception, par souci de transparence. A présent à Elections Cameroon, l’on attend avec impatience la validation (ou non) de ces doléances par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon.

Tadjoudine Ali-Diabaté
« Le peuple camerounais sera au courant de ce que l’Onu va faire »

Le directeur-adjoint de la division de l’Assistance électorale des Nations unies dresse le bilan de sa visite.

Quels sont les besoins que le gouvernement et Elecam vous ont soumis ?
Nous avons eu l’honneur d’avoir une séance de travail avec Elections Cameroun et ses deux composantes, à savoir le Conseil électoral et la direction générale. Cette séance de travail a notamment porté sur la restitution des sept jours de travaux que nous avons eus au Cameroun. Les conclusions ont été consensuelles et nous allons les transmettre au secrétaire général des Nations unies.

L’Onu est-elle prête à soutenir Elecam pour l’organisation de l’élection présidentielle de 2011 ?
Nous ne pouvons pas préjuger de la décision du secrétaire général de l’Onu. Tout ce que nous pouvons dire en ce moment c’est que, au niveau de la restitution, nous nous sommes entendus avec Elecam sur un certain nombre de conclusions que nous soumettrons au secrétaire général de l’Onu.

Quels sont les types de besoins que vous avez identifié ?
Je vais le répéter, ces conclusions vont être transmises au secrétaire général des Nations unies. Et nous sommes persuadés que d’une manière ou d’une autre, au moment opportun, le peuple Camerounais sera au courant de ce que les Nations unies veulent faire.

Que pense l’Onu de la nomination des membres d’Elecam dont la composition a été contestée par l’opposition camerounaise ?
(Silence) Nous n’avons pas d’avis là-dessus.

Quelle lecture faites-vous de l’évolution de la démocratie en Afrique ?
Je n’ai pas d’avis là-dessus.