Kalliopi Ango Ela : « Nous voulons participer à la réflexion sur la stabilité en Afrique centrale »

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18 Nov 2009 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


La directrice de la fondation Paul Ango Ela présente le colloque international qu’elle organise à l’hôtel Franco à Yaoundé du 17 au 19 novembre 2009.


D’où vient l’initiative du colloque international que vous organisez sous le thème : « Stabilités et instabilités en Afrique centrale : logiques et dynamiques d’une configuration régionale complexe » ?

Ce colloque a été organisé pour marquer le dixième anniversaire des activités de la Fondation Paul Ango Ela, qui est l’héritière du Centre d’analyse et de prospective en Afrique centrale que Paul Ango Ela avait créé. Après dix ans d’activités, l’équipe scientifique de la Fpae, les institutions, les partenaires et les membres du réseau ont trouvé nécessaire de marquer cet événement par un colloque international et ainsi participer à une réflexion sur la stabilité dans la sous-région Afrique centrale.
Quel est l’objectif recherché en organisant ce colloque ?

La thématique elle-même constitue déjà un objectif. Stabilités et instabilités en Afrique centrale. Il s’agira de faire un état des lieux, d’avoir une grille de lecture, ensuite de voir les pratiques, notamment en termes de gouvernance. Un autre objectif est de participer à la réflexion sur la stabilité avec les universitaires et les experts chevronnés de la région. Ils sont là pour partager avec les étudiants. Nous avons toujours le souci que les étudiants soient présents. Il y aura une armada d’idées que nous allons sélectionnés et leur proposer.
Que deviendront les résultats des réflexions entre les participants ?

Il prévu la parution d’une publication au terme du colloque qui s’achève demain. Bien entendu, cette publication sera remise aux décideurs, aux autorités publiques camerounaises et aux acteurs de la vie politique.


Lutte contre la corruption

Le Cameroun occupe la 146e place sur 180 dans le monde

Le classement de Transparency international sur la corruption dans le secteur public rendu public hier montre que le phénomène perdure au Cameroun.



Le Cameroun est le 34ème pays le plus corrompu au monde. Selon l’indice de perception de la corruption (Ipc) en 2009 publié par Transparency International hier, 17 novembre 2009, le Cameroun perd un point dans le classement des pays les plus corrompus du monde, 2,2, occupant ainsi la 146ème place dans le monde contrairement à l’an dernier où le pays occupait la 141ème place avec 2,3. « De manière générale, il n’y a pas d’évolution au Cameroun dans la lutte contre la corruption depuis dix ans, parce que les réformes sont insuffisamment perçues par ceux que nous interrogeons. Le gouvernement prend quelques mesures, mais l’impact sur les populations n’est pas réel. C’est un problème qu’il faut prendre à bras le corps », affirme Me Charles Nguini, président de la branche camerounaise de Transparency International.
D’après l’Ipc 2009, aucune région du monde n’est à l’abri des dangers de la corruption à l’heure où l’économie mondiale enregistre les premiers signes d’une reprise économique, et que des nations continuent à lutter contre les conflits et l’insécurité permanents.
« Les États fragiles et instables, marqués par la guerre et les conflits permanents, demeurent en bas du classement. Il s’agit de la Somalie avec un score de 1,1, l’Afghanistan avec 1,3, le Myanmar avec 1,4 et le Soudan au même niveau que l’Irak avec un score de 1,5 », indique le communiqué de Transparency international.
En Afrique, les pays les plus engagés dans la lutte contre la corruption sont le Botswana (37e rang avec une note de 5,6), l’île Maurice (42e rang avec une note de 5,4) et le Cap vert (46e rang avec une note de 5,1).
D’après cette Ong, « les notes les plus élevées (les moins corrompus) dans l’IPC 2009, sont attribuées à la Nouvelle-Zélande avec 9,4, au Danemark avec 9,3, à Singapour et à la Suède dont le score est identique avec 9,2 et à la Suisse avec 9,0 ».
Selon Ti, l’Ipc évalue la perception du niveau de corruption affectant l’administration publique dans 180 pays dans le monde. Encore appelé le sondage des sondages, l’Ipc est fondé sur 13 enquêtes différentes menées auprès d’entreprises ou d’experts.

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