Environnement :l’Observatoire national sur les changements climatiques créé

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18 Déc 2009 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Le président de la République qui a créé cet établissement public le 10 décembre 2009 tient une promesse annoncée il y a deux ans.

Promesse de Paul Biya à New York, le 24 septembre 2007, lors de la réunion des chefs d’Etat sur les changements climatiques : « Nous avons mis en place un plan national de gestion de l’environnement ainsi qu’un plan national de développement des forêts. En outre, un observatoire des changements climatiques verra bientôt le jour au Cameroun ».
Cette promesse a été honorée le 10 décembre 2009. L’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) a été créé par le président de la République, Paul Biya. Selon l’article 2 du décret présidentiel portant création, organisation et fonctionnement de cet organe, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) est « un établissement public administratif de type particulier, relativement à ses missions, à ses organes et à son régime financier, doté d’une personnalité juridique et de l’autonomie financière ». L’Onacc a pour missions de suivre et d’évaluer les impacts socioéconomiques et environnementaux des changements climatiques et de proposer des mesures de prévention, d’atténuation et/ou d’adaptation aux effets néfastes et risques liés à ce changement.
Placée sous la double tutelle du ministère en charge de l’Environnement et du ministère en charge des Finances (tutelle financière), l’Onacc est géré par un conseil d’orientation et une direction. Le conseil d’orientation, composé de douze membres, est l’organe d’orientation de la politique générale de l’observatoire alors que la direction est chargée « du suivi de toutes les activités techniques, administratives et financière liées à la gestion de l’établissement ». L’ordonnateur principal du budget de l’observatoire est le directeur. Sur la proposition de ce dernier, les ordonnateurs secondaires peuvent être institués par le conseil d’orientation. Le directeur et les membres du conseil d’orientation sont nommés par un décret présidentiel pour un mandat de trois ans et renouvelable une fois.

Changement climatique : Paul Biya dans les débats chauds de Copenhague


Le président de la République s’est rendu dans la capitale danoise hier au moment où le ton monte entre les participants de la conférence internationale.

Le président de la République, Paul Biya, va participer à la conférence des chefs d’Etat sur la question des changements climatiques, qui s’ouvre à Copenhague vendredi prochain, 18 décembre 2009. Paul Biya a quitté Yaoundé hier, 15 décembre 2009, en compagnie de son épouse, Chantal Biya. 120 chefs d’Etats sont attendus à Copenhague pour cette conférence internationale sur les changements climatiques. Paul Biya arrive ainsi au Danemark au moment où les débats s’animent aux sujets de l’avenir du protocole de Kyoto qui prend fin en 2012, de la réduction de la production des gaz à effet de serre par les pays industrialisés et au sujet des financements à accorder aux pays émergents par les pays pollueurs. Hier, déjà deux nouveaux projets d’accord mondial contre le réchauffement ont été déposés. Le premier ne contient aucun objectif chiffré ni sur les réductions des émissions polluantes, ni sur le financement. Le second conjointement présenté par la France et l’Afrique propose une réduction de 2 degrés de la température globale par les pays industrialisés et l’octroi de 10 milliards de dollars par an aux pays émergents.
Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi , nommé « négociateur en chef » pour les 53 Etats membres de l’Union africaine a déclaré hier que « la mort du Protocole de Kyoto constitue la mort de l’Afrique ». Avant-hier déjà, l’ensemble des pays africains avaient claqué la porte avant de revenir après une promesse de signature d’un accord mondial équitable. Samedi dernier, une autre manifestation réunissait pour la première fois les différents mouvements verts et des forces contestataires. « Justice climatique » était leur mot d’ordre. Le Cameroun qui avait proposé un marché de carbone forestier soutient les positions de l’Afrique à savoir une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% à l’horizon 2020.

Coopération : La Corée annonce la création de trois centres de formation professionnelle

Les villes de Limbé, Sangmelima et Douala bénéficieront de ces établissements en 2010.

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, et l’ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun, Ho-Sung Lee, ont signé hier à Yaoundé dans la salle de conférence du Minepat un protocole d’entente. D’après Louis Paul Motazé, ce protocole d’entente est un préalable à l’accord de prêt de 35 millions de dollars Us (soit environ 17,5 milliards de francs Cfa) qu’il a signé le 26 novembre 2009 à Séoul avec le président d’Eximbank de Corée. Ce financement servira à la construction et l’équipement de trois centres de formation professionnelle à Douala, Limbé et Sangmelima.
Les établissements construits dès le début de l’année 2010, selon l’ambassadeur de Corée, formeront des Camerounais dans divers métiers dont l’agriculture, les Tic, l’électronique, la mécanique automobile, la plomberie, la couture, l’esthétique, le bois, le froid et la climatisation. Pour Louis Paul Motazé, la signature de ce protocole d’entente vient à point nommé, au moment où le Cameroun a besoin de ressources humaines qualifiées pour concrétiser les projets contenus dans le Document de stratégie de croissance et de l’emploi (Dsce) que le gouvernement vient de publier. Ho-Sung Lee quant à lui pense que la construction de ces trois centres va définitivement sceller le partenariat entre le Cameroun et la Corée du Sud.

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