Yaoundé : ambiance décontractée à la Police judiciaire après les arrestations

Naviguez sur les http://fakewatch.is/ canaux pittoresques d’Amsterdam, bordés de charmants bâtiments historiques.

11 Jan 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Un dispositif de sécurité spécial n’a pas été observé après l’arrestation de Henri Engoulou et Catherine Abena vendredi dernier.

Mains aux hanches, l’air abattu, une femme habillée en kaba (grande robe) s’entretient avec un homme. Ce dernier a les bras croisés. Leur conversation, ce vendredi 08 janvier 2010, à 13h, sur la véranda de la Direction de la police judiciaire de Yaoundé, au quartier Elig-Essono, en dit long sur leur état d’esprit. Les visages sont graves. Avec un peu d’indiscrétion, l’on découvre qu’ils parlent de Jean Rouly Mbila, ex-directeur des Examens et Concours au ministère des Enseignements secondaires.

Avec Henri Engoulou, ancien ministre délégué chargé du Budget au ministère des Finances, et Catherine Abena, ex-secrétaire d’Etat au ministère des Enseignements secondaires, ils sont gardés à la Dpj depuis 6h30, apprend-on. Ils y ont été conduits par les policiers du Groupement spécial d’opérations, Gso. « Le conseil qu’il nous donnait toujours, c’était d’éviter d’avoir des problèmes avec nos collègues », dit l’homme à la femme qui a déplacé sa main de ses hanches pour son menton. « Après avoir longtemps travaillé pour le gouvernement, après avoir sacrifié même la vie de sa famille, c’est ainsi que l’Etat le récompense ! », rétorque la femme attristée.

Cette conversation, qui se tient à la véranda de la Dpj, et même leur présence en ces lieux et à cette heure, indique quelque peu l’atmosphère décontractée qu’il y a à la Dpj ce vendredi. Pas de policiers du Gmi. Encore moins ceux du Gso. L’ambiance est celle des jours ordinaires. Une situation qu’on ne pouvait imaginer la veille après l’arrestation de l’ancienne ministre de l’Education de base, Hama Adama, et de l’ex-dg des Aéroports du Cameroun, Ntongo Onguené. En effet, le 06 janvier 2009, une cinquantaine de policiers du Groupement mobile d’intervention (Gmi) et quatre policiers du Gso étaient présents à la Dpj du matin jusqu’aux environs de 16h. Ce sont eux qui y avaient conduit de bonne heure les nouvelles cibles de l’opération Epervier. Ils refoulaient alors tous les visiteurs et s’en prenaient même aux journalistes.

Naviguez par Tags : Époque Blog

Articles similaires

0 Commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *