Plusieurs objets, dont un ordinateur portable et une somme de 200 000 francs cfa, ont été emportés du domicile de l’ancien médecin des Lions indomptables.
Difficile pour Alain Mvondo, domestique chez le Dr Michel Motazé, d’ouvrir le portail après une sonnerie. Ce 21 janvier 2010, c’est une dame qui ouvre le portail du domicile du médecin situé au quartier Obobogo à Yaoundé. « Nous faisons beaucoup attention avant d’ouvrir le portail maintenant », indique-t-elle. En fait, la veille, aux environs de 12h, Alain Mvondo a ouvert la porte à un soi-disant client de poulet. Conséquence, la maison a été cambriolée. Un ordinateur portable, une somme de 200 000 francs cfa et plusieurs autres objets ont été emportés. « Je ne peux pas encore estimer la valeur totale de ce qu’ils ont emporté. Ils ont emporté plusieurs objet », indique le Dr Michel Motazé, ancien médecin des Lions indomptables et actuellement promoteur du cabinet médical Saint Michel.
Après avoir ouvert le portail, le soi-disant client entre dans la maison et quelques secondes plus tard, trois personnes font irruption. Ils sont suivis de deux autres cambrioleurs. Tous dotés d’armes automatiques, il s demandent à Alain Mvondo de se coucher. Celui-ci s’exécute. Ils lui demandent s’il est seul dans la maison. Le bout du pistolet à son cou est glacé. « Je suis avec un enfant de près de douze ans », répond-il grelotant. L’enfant est appelé et les deux sont ligotés. « Les mains en arrière attachées aux pieds », précise-t-il. Ils sont trainés d’abord à la cuisine et ensuite dans une chambre. Les bandits se servent d’un drap pour voiler les yeux de leurs victimes. « Un bandit est resté nous surveiller alors que les cinq autres fouillaient les chambres de fond en comble. Ils ont cassé la porte de la chambre du patron et celle du salon. C’est dans la chambre Dr Motazé qu’ils ont fait beaucoup de désordre », raconte Alain Mvondo.
Le braquage va durer deux heures et trente minutes environ. Avant leur départ, les bandits pulvérisent le gaz lacrymogène sur les yeux d’Alain et de l’enfant. « C’est l’enfant qui va se libérer le premier. Il va par la suite me détacher. Heureusement, personne ne m’avait appelé. Mon téléphone était dans ma poche. C’est ainsi que je vais alerter le fils du Dr, propriétaire de la ferme qui se trouve dans la concession », raconte Alain Mvondo. La police arrive sur les lieux. Une enquête est ouverte par le commissariat d’Efoulan, le Gso et les Esir. Aujourd’hui encore, Alain Mvondo garde dans sa mémoire les images de ces braqueurs qui ont opéré à visage découvert. Il a vécu, dit-il, ce qu’il voyait souvent dans les films.
0 commentaires