Le capital initial de la compagnie aérienne de la Cémac (Air Cémac) est de 80 millions de dollars, soit environ 38,2 milliards de francs Cfa. A ce jour, seul 30% du capital est disponible. Ce pourcentage représente le total de la contribution de chaque Etat de la Cémac. Les participations des entreprises privées et du partenaire stratégique, la South African Airways, sont encore attendues. C’est du moins ce qu’affirme le commissaire en charge des politiques économiques, monétaires et financières de la Cémac, Hassan Adoum Bakhit. Toutefois, il faut noter que la South African Airways s’est engagée à prendre 40 % des parts. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdéac), quant à elle, assurera 15 % de la part des institutions de la Cémac. Au total, l’obtention de 85% du capital est déjà sûre. Le reste sera complété par les investisseurs privés.
A la question de savoir à quel horizon le lancement d’Air Cémac se fera-t-il, Hassan Adoum Bakhit répond que « le lancement effectif de la compagnie dépend des négociations. Actuellement, nous sommes encore en négociations », affirme-t-il succinctement. Le 17 janvier 2010, à l’issue de la conférence des chefs d’Etat de la Cémac à Bangui, en Rca, ceux-ci avaient convenu que le siège de la future compagnie sera fixé à Brazzaville au Congo. D’après nos confrères de Jeune Afrique, l’entité juridique d’Air Cémac doit encore être définie. C’est à Yaoundé, en décembre 2001, que les chefs d’État de la Cémac avaient décidé de la création d’une compagnie aérienne sous-régionale : Air Cémac. Depuis 2002, le lancement des activités de la compagnie a plusieurs fois été reporté.
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