Adegboyega Ojo : « Tous les départements ministériels doivent participer »

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21 Juil 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires


Chercheur à l’Université des Nations-unies, il pose les conditions de la mise en place de la gouvernance électronique au Cameroun.




Comment doit-on mettre sur pied la gouvernance électronique au Cameroun ?

Ce projet va s’appuyer sur la vision 2035 du gouvernement qui se base sur le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi. Le développement de la gouvernance électronique doit être perçu dans ce contexte là. C’est un moyen pour l’atteinte des objectifs stratégiques du gouvernement. En dehors des stratégies et du programme que nous allons développer, nous allons beaucoup parler de la formation des compétences et des ressources humaines. La formation des ressources institutionnelles est très importante quand on parle de développement durable. L’Antic ne sera pas la seule agence à parvenir à la réalisation de ce projet. Tous les départements ministériels et même votre entreprise de presse doit participer à la mise en place de la gouvernance électronique. C’est donc un travail commun. L’un des objectifs que nous voulons atteindre, c’est de faire comprendre aux principaux acteurs que ce que nous sommes en train de faire au Cameroun est important. Il faudrait qu’ils comprennent quels sont leurs intérêts. Ces acteurs ne sont pas seulement les départements ministériels, mais aussi les entreprises du secteur privé, les universités, les médias et les organisations internationales. Ce projet se termine l’an prochain par la création des programmes. Et le plus important c’est de réaliser et suivre ces programmes.
Quels sont les préalables pour la mise en place de la gouvernance électronique ?

Les fondations de ce projet sont les capacités. Nous avons d’abord besoin des ressources humaines. Il ne s’agit pas d’avoir des stratégies et des programmes, mais il faut avoir des personnes qui puissent les mettre en œuvre. Il faut donc avoir des ressources humaines et des compétences. Et nous voulons d’abord la garantie que ces ressources humaines sont disponibles.
Comment l’Université des Nations-unies et notamment le Centre de la gouvernance électronique va-t-il aider le Cameroun ?

L’objectif premier de l’Université des Nations-unies c’est la recherche. Nous allons donc mener des recherches et des études. Mais surtout, nous allons former les ressources humaines. Nous avons déjà commencé à le faire. Deux cadres de l’Antic ont déjà été en stage chez nous durant les trois derniers mois. Ils ont été formés chez nous, et actuellement, ils font partie de l’organisation de ce séminaire. Dans les prochains mois, nous allons former d’autres ressources humaines. Pas seulement les cadres de l’Antic, mais aussi ceux des administrations publiques engagées dans ce projet.

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