Programme thermique d’urgence : de nombreuses villes oubliées par le gouvernement

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30 Juil 2010 | ACTUALITÉS, News | 0 commentaires



Les localités où les délestages sont les plus criards, comme à l’Est, sont ignorées dans le projet du ministère de l’Energie.

Depuis plus de trois mois, les quartiers de la ville de Garoua-Boulaï dans la région de l’Est sont dans l’obscurité. Ils reçoivent l’électricité par intermittence. Et pour quelques heures seulement. En juillet dernier, avant le début de la Coupe du Monde de football, une réunion avait été initiée par le gouverneur de la région de l’Est, Adolphe Lele Lafrique, avec les responsables d’Aes Sonel. C’était pour trouver une solution à ce problème et à celui des autres localités de la région où la situation est identique à quelques exceptions près. Lors de cette réunion, l’adjoint du préfet du Haut-Nyong avait clairement indiqué que la situation à Abong-Mbang était similaire à celle qui avait précédée les émeutes de protestations contre les délestages intempestifs dans la ville en 2007 et qui ont provoqué deux morts et l’incendie de la préfecture. Les responsables d’Aes Sonel avaient alors proposé des solutions au terme de cette réunion. Il avait même été promis un nouveau groupe électrogène à Garoua-Boulaï, mais à ce jour, l’obscurité continue d’y faire son lit.
Avec les problèmes que rencontre la région de l’Est actuellement et fort des pertes en vie humaine qu’avait généré les émeutes d’Abong-Mbang il y a deux ans, l’on ne comprend pas pourquoi le gouvernement n’a pas trouvé nécessaire d’inscrire ne serait-ce qu’une seule ville de l’Est dans son Programme thermique d’urgence. D’où les interrogations sur le choix des villes (Mbalmayo, Ebolowa, Bamenda et Yaoundé) effectués par le ministère de l’Energie et de l’Eau. Pour le ministre Michaël Ngako Tomdio, « le choix de ces villes est justifié par la précarité de la qualité du service du fait de leur localisation géographique pour les trois premières citées, et sa position stratégique pour ce qui est de Yaoundé qui est la capitale du Cameroun dont la sécurité d’approvisionnement électrique ne doit souffrir d’aucune lacune ».
« Pourquoi un tel projet maintenant et pourquoi dans le Centre, le Sud et le Nord-ouest et pas à l’Est ou dans d’autres régions du pays ? », s’interroge Paul Gérémie Bikidik, le président du Réseau associatif des consommateurs de l’énergie (Race). Simple observation : les groupes électrogènes seront installés dans la région du président de la République (le Sud), dans celui du Premier ministre (le Nord-Ouest) et dans celui du ministre des Finances (le Centre). Très stratégique, n’est pas ?

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